Ça y est ! La Grande Bretagne a levé le secret-défense sur le dossier OVNI et a du coup déclassifié ses documents et archives liés au phénomène des extraterrestres et autres soucoupes volantes et les hommes Verts. Londres a donc jeté aux orties tous les documents et les déclarations farfelues sur la présence sur terre d'OVNI et d'extraterrestres. Des rencontres de 3e type n'auront jamais lieu dans l'imaginaire des Anglais, et même des Américains qui ont alimenté cette saga de l'invasion extraterrestre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Algérie, pourtant, la saga n'a pas pris fin. Elle se poursuit de plus belle, et des rencontres de 3e type, on en fait tous les jours dans ce vaste et grand pays. Sur nos routes, des engins roulants non identifiés, avec aux commandes du vaisseau tueur des extraterrestres bien de chez nous, sèment la terreur et assassinent de braves gens de jour comme de nuit. L'alerte ne semble pas avoir été donnée, puisque ces «OVNI» roulent au vu et au su de tout le monde, à moins qu'ils n'aient pris sous leur contrôle tous les Algériens, devenus des bêtes destinées à l'abattoir. Ben oui ! Puisque tout est devenu «non identifié» en Algérie. Comme par exemple les faiseurs de prix des produits que les Algériens (non identifiés) consomment. Qui peut vraiment identifier ces mystérieux personnages qui font monter et descendre les prix de l'huile, la tomate, la pomme de terre ? On est en plein mystère où les extra Algériens sont partout. C'est l'invasion ! Et puis, comment identifier celui qui chaque jour coupe l'eau et empêche des citoyens honnêtes de se laver à même le robinet ? Et comment identifier celui qui nous facture plus cher notre coût de la vie quand notre vie a perdu tous ses repères ? Trop de choses non identifiées nous mènent la vie dure dans cette planète Algérie. A Alger, et jusqu'à présent, les auteurs de prédations manifestes sur le mobilier urbain, comme la saleté, les crachats, les ordures et détritus à même la chaussée, restent mystérieusement inconnus, et donc insaisissables. C'est à peu près la même situation à Oran, Annaba, Constantine et ailleurs dans ces villes algériennes devenues des dépotoirs sans que les «gardiens du temple» ne fassent le geste qu'ils doivent faire pour éviter aux Algériens de parler au passé de leur ville, leurs quartiers. Et à ce rythme, nous sommes arrivés aujourd'hui à voir des «QNI», pour Quartiers Non Identifiés pour ces amas urbains que l'on a transposés à la place d'anciens sites célèbres. A Alger, l'ancien café «Le Coq Hardi», célèbre pour avoir été le théâtre d'un coup d'éclat de nos martyrs, et donc un musée de la Révolution, n'existe plus. A la place, une placette non identifiée, bien sûr, et un minable arrêt de bus qui va dans des quartiers devenus inconnus à force de prédations. C'est une image réduite d'un pays qui va devenir un vrai «BNI», pour Bled Non Identifié. Et finira un jour par être déclassifié et étudié pour son grand nombre d'aberrations sociales, économiques et culturelles dans les universités de la planète terre. Mais pourquoi tout ne fonctionne pas normalement chez nous ? Sommes-nous à la lisière du Monde civilisé ?