La célébration de la Journée mondiale de la vulgarisation, placée cette année sous le thème des performances céréalières avec une note locale de «peut mieux faire», a été marquée en plus des débats sur le secteur, des récompenses offertes aux trois meilleurs producteurs de la wilaya d'Oran au cours d'une journée organisée jeudi à la CCLS d'Oran. Il s'agit, selon M. Mansouri, président de la Chambre d'agriculture, de deux exploitants individuels de Tafraoui qui ont réalisé 40 quintaux à l'hectare ainsi qu'une EAC sise dans la commune de Oued Tlélat. Notre source nous apprend que, cette année, la moyenne du rendement au niveau de la wilaya a atteint les 14 quintaux à l'hectare, contre seulement 4 quintaux une année auparavant avec des pics ayant atteint 45 quintaux au niveau de certaines exploitations. Cette rencontre a été l'occasion pour les producteurs de se rapprocher aussi bien de tous les acteurs concernés par la céréaliculture que les instituts tels celui des grandes cultures, et ce dans le but de mieux faire connaître les meilleurs procédés pour un meilleur rendement. Par ailleurs, les exploitants, venus en nombre important, ont eu l'opportunité de se rapprocher du guichet unique créé au niveau de la CCLS et constitué de la BADR et de la CRMA. Concernant le crédit accordé aux exploitants, la Chambre de l'agriculture a saisi l'occasion de cette rencontre avec les producteurs de la wilaya pour discuter de l'épineux problème de l'octroi des prêts aux membres des EAC après leur démantèlement, étant donné que les membres appartiennent toujours à l'exploitation commune. Pour plus de visibilité, la Chambre de l'agriculture a invité des notaires pour mieux expliquer la procédure à suivre pour les postulants au crédit. Enfin, notre interlocuteur précise que pour la campagne labours-semailles 2009, 7.000 quintaux d'engrais sont disponibles et que les semences seront en quantités suffisantes pour répondre à la demande des exploitants. En somme, cette année a été faste en rendement céréalier, alors qu'en 2008, la récolte a été estimée à seulement à 113.000 quintaux (avoine, orge, blés tendre et dur), contre 600.000 en 2007, alors que les prévisions, tenant compte de plusieurs paramètres, notamment climatiques, prévoyaient 500.000 quintaux, pour une superficie de près de 60.000 ha.