La circulation routière au centre de la ville de Constantine est souvent perturbée par des incohérences que rencontrent des automobilistes du fait de l'arrachage par le vent de certains panneaux d'orientation lors des dernières intempéries, de changements d'itinéraires opérés par les services de l'APC, et enfin en raison de l'obsolescence de certaines plaques de signalisation qui n'ont plus aucune raison d'être. Une situation caractérisée donc par une certaine pagaille qui constitue un vrai casse-tête pour les automobilistes, qui sont, selon leur expression, «complètement déroutés», et ceci sans mauvais jeu de mots. Ainsi, des automobilistes venant d'autres wilayas sont surpris d'être l'objet de contraventions à leur encontre pour un motif qui leur échappe. Mais ces «couacs» avec les agents de l'ordre public sont légion également avec les conducteurs locaux, souvent trompés par cette anarchie dans l'emplacement de panneaux de signalisation au niveau de nombreux quartiers. Cela va des plaques de signalisation inutiles, comme celles persistant à indiquer des itinéraires qui n'existent plus, ou des stations de taxis et de bus déménagées depuis longtemps, etc., au fameux problème posé par le caractère ancien de certains panneaux de signalisation complètement désuets, «indiquant des choses qui n'ont plus de sens sur le terrain», se désolent des usagers de la route. Et de poursuivre en citant «le cas de la placette Ahmed Menigher, qui fait en même temps carrefour entre la rue Debbih Louisa, l'avenue des frères Khaznadar et l'avenue Madaoui Boudjemaa, permettant l'accès au plateau du Mansourah, sur les hauteurs de Constantine, où des plaques d'interdiction de stationner et de tourner à gauche sont l'exemple type d'anachronismes de signalisation dépourvue de pertinence sur le terrain, puisque datant de la période coloniale». Et d'ajouter qu'« en ce temps-là, il existait un passage à niveau des chemins de fer et des plaques de signalisation existaient (et existent encore) au niveau de ce carrefour, car elles régulaient la circulation d'alors». La non-actualisation des panneaux en cet endroit est cause de mésententes et même de prises de bec, quasi quotidiennes, avec les policiers, se plaignent des automobilistes. Le responsable des services concernés à l'APC avoue ne pas être au courant de détails sur cette question, mais déclare cependant que le phénomène va être pris en charge par le biais des secteurs urbains, qui sont chargés de proposer les modifications à apporter, adoptées ou pas après étude.