L'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) a consacré plus de 2,5 milliards de centimes, du 1er janvier au 30 septembre, pour différentes actions d'amélioration du cadre de vie dans les immeubles relevant de sa gestion directe. C'est ce que nous avons appris d'un responsable au sein de l'office, qui indique par ailleurs que cet «effort a été consenti malgré que l'OPGI de Constantine peine à rentrer dans ses fonds et que sa trésorerie bat de l'aile, en raison principalement des défaillances de certains de ses locataires qui ne veulent toujours pas s'acquitter de leurs loyers à terme échu». Et de poursuivre: «Ce sont ainsi plusieurs milliards de centimes de manque à gagner que les caisses de l'office subissent avec pour conséquence des procès à n'en pas finir, intentés contre les mauvais payeurs.» Quoi qu'il en soit et toujours selon notre source, «ainsi et en dépit de tout ce que l'on peut reprocher à l'OPGI en la matière, il est vrai que des insuffisances existent, cependant il y a lieu de reconnaître que l'office n'a pas hésité à entreprendre plusieurs actions d'amélioration du cadre de vie et ce, au bénéfice de tous ses locataires, y compris les mauvais payeurs que nous avons décidé d'ester en justice». Ces actions concernent particulièrement les parties communes des immeubles que «nous avons pour mission d'administrer et veiller à leur conservation, à leur garde et à leur entretien», déclare notre interlocuteur. C'est ainsi que, toujours selon lui, des travaux de réparation de cages d'escalier de 127 blocs (un bloc comprend près de 10 logements) ont été effectués depuis le début de l'année jusqu'au mois de septembre dernier. Opération qui a mobilisé environ 800 millions et demi de centimes, dit-il. En même temps des actions de réfection de toits et d'étanchéité ont concerné, dans la même période, plusieurs blocs, en sus des opérations d'assainissement qui ont touché 48 blocs. Enfin des actions de maçonnerie et de peinture de façades d'immeubles ont concerné plus de 50 blocs ou plus de 500 logements pour une somme d'argent dépassant les 25 millions de centimes.