Après le mauvais jeu de mots belligérants voire racistes, de la part de dirigeants d'un certain nombre de pays européens survoltés, qui ont précédé et, ensuite, déclenché brutalement la Deuxième Guerre mondiale du précèdent siècle, avec ses multiples horreurs jamais connues auparavant par le genre humain, d'autres phrases d'un nouveau type non moins massacrantes, sont apparues depuis la fin de ce deuxième conflit mondial. Tels que : droit suprême du peuple élu, sionisme par opposition au panarabisme lui même contre l'emprise ottomane, guerres de décolonisation, guerre froide, coexistence pacifique entre les peuples, perestroïka, glasnost, démocratisation, guerre des étoiles, mondialisation, menace nucléaire, terrorisme « islamiste », crises du capitalisme, pandémies planétaire etc. En un mot : Que des faux alarmismes pour les uns et autres fuites en avant pour les autres, tout en sachant que ces terminologies ne durent que le temps d'un défile de mode. En d'autres termes, rien que des enchaînements de jeu de mots, tantôt généreux tantôt menaçants, hasardeux régissant les relations « diplomatiques » définies en rapports de force fluctuants, entre les nations du monde notamment celles ayant la proéminence en termes de puissances de l'argent et de l'armement connues aujourd'hui sous l'appellation des 20 et, pour certaines d'entre elles, de leurs réseaux de technologies de l'information et communication en face, cependant, à d'autres défis existentiels générés souvent par ces mêmes forces inaugurant une autre étape de phraséologie voire des hypocrisies non moins dangereuses au plan des rapports entre elles, d'une part et, d'autre part, qu'avec l'environnement en termes de dégradions multiformes touchant les modes de vie de plus en plus grégaires d'ou les périls de santé publique d'autant plus que les concentrations urbaines s'étendent intensivement que par le passé, le « changement » climatique avec toutes ses composantes météorologiques de plus en plus altérées, les aléas de tous ordres menaçant les ressources naturelles dont celle liée à l'alimentation devenant angoissante, pour plus d'un milliard d'être humains désormais au dessous de l'indigence nutritionnelle, et de ses multiples impacts d'ordre de santé générale , d'éducation au sens large du concept, de migration des populations au sein des régions et entre les continents. Et bien d'autres nuisances corrompant aussi bien le coté moral que physique du genre humain, à tous les niveaux, le prédisposant, ainsi, à cultiver les germes de l'intolérance et de la haine, du sectarisme et l'exclusion, des tentations de belligérance, du terrorisme et, donc, des risques de guerre dans toutes ses formes, de plus en plus menaçants de nos jours. Comme ceux, toutes proportions et motivations historiques gardées, liés à l'état d'esprit de la conscience humaine, et ce, à la veille et tout au long de la dernière guerre mondiale et ses horribles pogroms prélude à d'autres dont la sélection « raciale » : De l'horreur pure ! Ainsi est faite la nature humaine dans ses sombres périodes : Versatile et imprévisible. Pourtant, que des écueils ont été évités de par le passé, grâce à des braves gens éclairés et, surtout, présents et agissants au bon moment. C'est ce qu'on appelle : Etre au rendez-vous avec l'Histoire ! 20 ANS DEJA DEPUIS LA CHUTE DU MUR DE TOUTES LES INTOLERANCES ET EXTREMISMES IDEOLOGIQUES Un proverbe chinois dit : « Avant de construire un pont, il faudrait d'abord le dessiner, l'inculquer au niveau de l'esprit de l'individu, sinon il empruntera le chemin sous la passerelle pour le parcourir ». Ainsi, le mur de Berlin n'aura duré que le temps d'une traversée d'un gué. Il a été construit, en quelques semaines, en pleine guerre froide à partir de la nuit du 13 Août 1961. Durant la première décade de Novembre 1989, il fut démantelé en quelques jours, par une jeunesse allemande euphorique et déchaîné, de part et d'autre de la muraille la confondant, dans leur imaginaire collectif, avec les bunkers nazis d'un coté, et autres mastodontes glaciaux imagés au Kremlin, de l'autre coté. Une schizophrénie terrible, voire particulière, pour le peuple allemand notamment sa jeunesse qui avait sut contre vents et marées, depuis la fin d'une guerre risquant d'emporter totalement son entité, s'en débarrasser admirablement, et ce, grâce à son génie, sa discrétion, de la patiente, sa vivacité profonde et ses ressorts industrieux particuliers. En ce début du troisième millénaire, et à l'occasion de ces 20 années passées depuis la chute dudit mur, des dirigeants allemands et à leur tête l'ex chancelier Helmut Kohl ont pleuré devant l'ex président de l'ex URSS Mikhaïl Gorbatchev et celui des USA Georges Bush père, invités par l'Allemagne dans le cadre de la commémoration du 20 iéme anniversaire de la chute du mur de Berlin initiatrice des contours d'un monde multipolaire qui tarde, cependant, à voir le jour à cause de nouvelles proéminences dont la Chine apparemment ayant d'autres points de vue dans ce sens ! Les trois représentants des nations, USA, l'ex URSS, la Grande-Bretagne, ont partagé le monde selon les actes de la conférence de Yalta tenue du 4 au 11 février 1945, désormais caduques du fait des nouvelles conceptualisations mondialistes orientant le devenir de l'humanité vers d'autres stratégies d'influence. Toutefois, la destruction du mur de Berlin a ouvert la voie à d'autres murs d'un nouveau genre non moins chargés de froideurs et hypocrisies, en termes de relations internationales de plus en plus biaisées, un peu partout à travers le monde et au sein même de certains peuples en voie de restauration notamment au niveau de leurs systèmes de gouvernance. Comme à notre image, après les reformes constitutionnelles post octobre 1988 ! L'APRES 5 OCTOBRE 1988: DES LEURRES ET DES REALITES RECURRENTES PROPRES AUX PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT En effet, l'après 5 octobre 1988 et ses acquis fondateurs à d'autres, qui fut pourtant une sorte de destruction du mur - en terme psychologique - représentant l'unicité de pensées et, donc, de l'anti-démocratie facteur de tous nos blocages et froideurs d'hier et actuels, est sciemment jeté aux oubliettes. Vainement à terme ! Tout juste après ces événements éveilleurs, non obtenus malheureusement dans la sérénité par anticipation, un haut dirigeant de l'époque n'avait pas hésité de comparer les reformes post-octobre avec la perestroïka gorbatchévienne et même la devançant n'avait pas osé d'ajouter un des éclairés de ce même système se muant à l'image d'un serpent à plusieurs têtes. Comme une hydre ! Donc, «notre perestroïka» avait engendrer d'autres obstacles définis en manipulations pérennisant le statut quo voire un terrible retour en arrière ensanglanté hélas, a ce jour, que certains conceptualise en «régression féconde», alors que ces gesticulations sont comparables aux danses derwichiennes effectuées à la lueur ondulante voire hésitante des bougies zaouistes, et ce, tout autour des veaux et autres agneaux sacrifiés à l'autel des froids calculs liés a la pérennité d'un pouvoir tel qu'édifié sur l'ossature clientéliste ! Les discours politiques et les approches de développement, effectives dans certains domaines, ont par contre créées une sorte de culture laudatrice fortement médiatisée frisant le ridicule voire une sorte de lame à double tranchant et, à terme, démobilisatrice et étouffante pour ceux-là même censés en bénéficier de ses éventuelles retombées. Comme par le passé ! Justement, les opportunistes de ce genre d'acabit n'hésitent pas, à ce jour, en des circonstances de piété, de recueillements et de respects vis-à-vis de tous les martyrs d'Algérie, de multiplier les embrassades et autres boussboussettes souriantes jusqu'à la complicité, en apparence seulement, de surcroît mais en réalité foncièrement hypocrites voire haineuses, souligne-t-on, car conditionnés par d'anciens et nouveaux clanismes voire de régionalisme le plus glacial - infect - ou bien encore du réchauffé politicien aussi bien pour cette circonstance mémorielle exigeant de la sérénité que pour d'autres occasions dont un match de football ! QUAND UN MATCH DE FOOTBALL SE TRANSFORME EN JOUTE DIGNE D'ETRE COMPAREE A CELLES DES ARENES ROMAINES D'AUTREFOIS Un terrible conditionnement à l'encontre des générations actuelles confondant, hélas, tous les obstacles souvent en un seul comme celui footballistique devenant de plus en plus une affaire d'Etat entre nous et l'Egypte, ayant fait d'ailleurs l'objet de déclarations protocolaires, en début de cette semaine, de la part des ministres des affaires étrangères des deux pays en proie à une frénésie inédite de défoulement, car mal orientés au départ ; alors qu'en vérité les craintes se situent à un autre haut niveau, tout en sachant que ce n'est qu'une rencontre sportive «chaleureuse» entre deux pays tellement proches mais en mal d'inspiration et de surcroît conditionnés, hélas, médiatiquement et même psychologiquement, voire polarisés autour d'une joute purement sportive. Que des maladresses ! Mais, également, une épreuve inaugurant d'autres aussi bien locales qu'ailleurs, d'autant plus que la coupe du Monde de football reviendra indéniablement, de plein droit, aux gens ayant franchis intelligemment les murs de l'absurde. De plein droit insiste-t-on. A l'image de l'Allemagne. Quant à nous - le monde arabe dans sa totalité - nous ne cessons de passer d'un défoulement à un autre. Ou plutôt de mille et une nuit, en terme de rêves absurdes, à d'autres non moins dormantes ! Franchement, ça aurait été mieux pour les deux peuples d'organiser, par exemple, un tour de chants patriotiques à l'occasion des deux dates de leurs révolutions respectives tout en sachant que la froideur dans ce domaine résiste, voire escamote, fortement tout les chaleureux souvenirs. A qui la faute ? En vérité la fibre «nationaliste», telle que perçue dans les temps révolus intelligemment et froidement mise à jour et entretenus par les colonialismes et autres protectorats, a montrer, on ne peut mieux, les redoutables survivances transformées à l'air du temps par des systèmes de gouvernance confondant jeux sportifs et déflagration. Par crainte et cécité. Une dangereuse alchimie ! Alors que le hooliganisme dans les pays européens n'a plus cours du moins dans son chauvinisme violent aujourd'hui réduit intelligemment et pacifiquement entre supporters des deux clubs voire entre ceux des deux équipes nationales seulement. Les déclarations de guerre, comme ce fut le cas de deux pays latino-américains, appartiennent au passé. Alors que dans le monde arabe, toutes ses défaites et autres ratés, de développement notamment socioculturel, vont se compenser autour d'une compétition sportive, entre autres leurres occasionnels, synonyme de rencontre chaleureuse et de gaieté et non de s'apparenter à un jeu de massacres. Et d'insultes !!