Une trentaine de familles recasées au niveau de l'école Mostefa Si Benyasaad, dans le quartier d'El-Hamri, attendent leur relogement depuis maintenant plus d'une année. Face au calvaire qu'ils endurent dans cet établissement scolaire vétuste et désaffecté pour cause d'amiante, les familles ne cessent d'interpeller les autorités concernées pour se pencher sur leur cas et mettre un terme à leur souffrance. Selon le délégué du secteur urbain d'El-Hamri et délégué auprès de la division de l'urbanisme, M. Reffas, ces familles ont été recasées au lendemain de l'opération de relogement qui avait touché les familles habitant dans des habitations menaçant ruine au niveau de ce quartier. «En l'absence d'un centre de recasement, les responsables concernés n'ont eu d'autre choix que de les recaser dans cette école», assure le délégué du secteur, qui affirme que ces familles seront prises en charge en cas de nouvelle opération de relogement. «Les autorités locales sont informées de la situation de ces familles, comme l'ensemble des familles sinistrées d'El-Hamri, et nous attendons toujours leur relogement», ajoute le même responsable. Il y a lieu de rappeler que, la semaine dernière, une vingtaine de «mal-logés» du quartier d'El-Hamri, exclusivement des femmes, avaient observé un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya d'Oran pour rappeler aux autorités locales, et à leur tête le wali d'Oran, les engagements pris par l'Etat pour le relogement des habitants du vieux bâti à El-Hamri. D'autre part et selon M. Reffas, dans le cadre de la mise en application de la loi 08-15, relative aux constructions inachevées, une réunion regroupant l'ensemble des délégués et directeurs des secteurs urbains est prévue la semaine prochaine. La rencontre sera consacrée à la mise en place des cellules chargées du suivi de l'opération.