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Le syndrome Umar Farouk provoque un flicage mondial : Paris exigera d'Air Algérie des informations sur les passagers dès la réservation
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 12 - 2009

Le transport aérien international est sous le coup du «syndrome Umar Farouk», du nom du jeune Nigérian inculpé pour tentative d'attentat sur la Northwest Airlines reliant Amsterdam à Detroit, aux Etats-Unis. La tendance est au renforcement des dispositifs de sécurité qui se fait aux dépens de la fluidité du trafic : fouilles poussées, enregistrement de tout bagage à main en soute, exigence d'une présence des voyageurs plusieurs heures avant le vol. Des compagnies comme Air Canada et Singapore Airlines ont décidé d'interdire à leurs passagers de se lever de leurs sièges durant la dernière heure qui précède l'atterrissage... Les vendeurs de scanners corporels se frottent les mains après l'inflation de discours d'experts affirmant qu'Umar Farouk aurait pu être «détecté» si on y avait eu recours.
Le liquide inflammable contenu dans une seringue avec de la penthrite, un explosif très puissant qu'il avait caché le long de sa cuisse, n'ayant pu être détecté par les portiques de sécurité classiques, l'heure est au scanner corporel qui «met à nu» les passagers. Cette crispation sécuritaire liée est promise pour être planétaire.
Les voyageurs algériens, qui se souviennent encore d'une destination France devenue un véritable calvaire après des mesures drastiques prises par les autorités françaises au lendemain du détournement d'un Airbus d'Air France, le 24 décembre 1994, vont immanquablement subir les contrecoups du nouveau climat de psychose. Et pour cause, l'administration française, qui classe déjà l'Algérie dans la case des pays «à risques» avec le Yémen, la Syrie, le Pakistan, l'Iran, l'Afghanistan, le Mali, préconise un durcissement des dispositifs de sécurité à l'échelle européenne.
Les épreuves des voyageurs algériens après 1994
En 1994, pendant de longs mois et alors qu'Air France suspendait ses vols à destination de l'Algérie, les voyageurs d'Air Algérie subissaient un traitement particulièrement éprouvant et humiliant. Il fallait au moins quatre heures pour passer les différents sas de sécurité et entrer en zone internationale à Orly. Les avions d'Air Algérie arrivant à Paris étaient parqués dans un coin lointain... La compagnie nationale était considérée sous «haute sûreté», ce qui lui valait un traitement particulier : zone spéciale au sein de l'aéroport, vérification de tous les bagages de soute, contrôles tatillons. Les autorités françaises ont par la suite carrément interdit à la compagnie nationale de passer par Orly et lui ont imposé Roissy. Air Algérie, refusant d'aller à Roissy, a supprimé ses vols parisiens. C'était le début d'une longue période de galère pour les voyageurs algériens.
Si, aujourd'hui, l'Algérie continue à être classée parmi les pays à risques, les mesures préconisées par le ministre français de l'Intérieur, Brice Hortefeux, semblent tourner davantage vers le renseignement et donc le contrôle préalable. En fait, le ministre français veut que l'Europe s'aligne sur ce qui se pratique déjà aux Etats-Unis. Les compagnies aériennes - et donc Air Algérie - seront astreintes à donner des informations sur les passagers, non plus au moment de l'enregistrement, mais à celui de la réservation. Cela permet d'avoir une série d'informations sur le candidat au voyage (réservation du billet comme le moyen de paiement, l'adresse de facturation, le numéro de téléphone, l'adresse électronique) longtemps avant le voyage effectif et donc de mener les contrôles et les vérifications.
Selon Le Figaro, le ministre français de l'Intérieur a décidé qu'à compter du 1er janvier prochain, les compagnies aériennes qui «négligent ou refusent de transmettre à l'avance la liste de leurs passagers seront systématiquement verbalisées par la police aux frontières (PAF)». Il s'agit d'une amende de 50.000 euros qui figure dans le cadre de l'expérimentation de mesures antiterroristes adoptées en 2006, mais elle n'avait jamais été appliquée. Au début, seuls le Yémen, la Syrie, le Pakistan, l'Iran et l'Afghanistan était concernés par une expérience devant durer deux ans. En janvier dernier, elle a été prorogée puis étendue, à partir du 19 février, à l'Algérie et au Mali. Selon Le Figaro, la liste établie par une «Unité de coordination et de lutte antiterroriste (Uclat)» pourrait être élargie pour toucher trente pays, dont les compagnies aériennes seraient alors contraintes de livrer les informations sur les personnes voyageant dans leurs avions à destination de la France.


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