Les représentants des trois syndicats des taxieurs affiliés à l'Union nationale algérienne des chauffeurs de taxi (UNAC), à l'UGTA et à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) venus d'une dizaine de wilayate de l'Est algérien dont Constantine, Annaba, Guelma, Tébessa, Khenchela, Souk Ahras, Oum El-Bouaghi, Bordj Bou Arréridj, Skikda et Mila, se sont réunis, hier après-midi, à Constantine pour examiner et se prononcer sur le préavis de grève nationale prévue pour les journées des 25 et 26 janvier prochains. Ce préavis a été signé par les secrétaires nationaux de ces trois syndicats et déposé le 6 janvier dernier au ministère des Transports. Dans ce document sanctionnant les résultats des débats, dont nous détenons une copie, les trois syndicats justifient leur décision de recours au débrayage par le fait que le ministère a «fermé toutes les portes du dialogue en ignorant les revendications de cette catégorie sociale, surtout après la publication de l'instruction n°09/278 du 04/06/2009», lit-on. Plus loin, les secrétaires nationaux des trois syndicats ont tenu à rappeler à l'intention du ministère, leurs revendications qui s'articulent autour de cinq points essentiels: la demande d'annulation des arriérés des impôts, notamment ceux accumulés durant la «décennie noire», a tenu à préciser M. Bendilmi, secrétaire général du bureau de wilaya de Constantine de l'Union nationale des taxieurs (UGTA). La seconde revendication porte sur l'annulation de l'instruction ministérielle citée ci-dessus, et ce jusqu'à la tenue de la commission technique nationale chargée d'étudier les besoins des taxieurs pour chaque wilaya. Dans ce sillage, ils demandent dans une troisième revendication, la réunion de cet organisme suivant la décision ministérielle du 8 août 1993. La quatrième revendication porte sur la généralisation de l'exploitation des licences des taxi à toutes les wilayas, et enfin, dernière revendication inscrite dans le procès-verbal, les taxieurs exigent l'élaboration de leur statut général.