Les efforts de nos services répartis à travers le territoire de la wilaya n'ont pas été vains : pour preuve, la diminution des crimes et délits durant l'année écoulée par rapport à 2008", souligne le rapport de la sûreté de wilaya de Saïda, faisant état du bilan des activités. En effet, seulement 1.541 affaires ont été enregistrées contre 2.047, soit un taux régressif de 25%, «traduisant l'efficacité du travail policier», est-il noté. Et de préciser que parmi les 1.128 interpellés en 2009 - dont 976 hommes, 83 femmes et 66 mineurs -, 640 mis en cause furent incarcérés, alors qu'en 2008, sur les 1.142 hommes, 79 femmes et 120 mineurs identifiés, 771 mis en cause ont été placés en détention préventive. Abordant le volet de la lutte contre les fléaux sociaux et «notamment la drogue qui empoisonne le quotidien social», est-il rappelé, 36 affaires impliquant 56 personnes ont été traitées durant l'année 2009, dont 54 mis en cause méditeront de leurs méfaits à l'ombre pour 1,213 kg de kif et 188 comprimés de psychotropes. Cette action fut le fruit de 239 descentes et rafles ayant permis de contrôler 3.487 personnes, dont 345 recherchées par les services. Concernant la sécurité publique, la police de la route a enregistré 675 infractions au code de la route, contre 475 en 2008, et dressé 20.421 amendes forfaitaires», sévissant ainsi pour préserver la vie du prochain et «procédé au retrait de 1.372 permis de conduire, contre seulement 512 en 2008. «Notre action de sensibilisation, d'abord, continue pour atténuer les risques car, en 2009, la sûreté de wilaya a enregistré 162 accidents de la circulation et déploré 8 décès et 188 blessés», dont la cause essentielle relève du non-respect de code de la route et particulièrement l'excès de vitesse, le dépassement dangereux et le refus de priorité sur «un fond d'entêtement des usagers et de l'insouciance des piétons». Enfin, le bilan annuel révèle que le service de recrutement et de formation a traité 1.323 dossiers en 2009, contre 1.245 l'année d'avant, et que des cours et conférences sont régulièrement donnés dans le cadre de la fonction continue «afin de rapprocher le policier du citoyen et d'en protéger les biens», est-il conclu par le lieutenant Ouaddah, préposé à la communication.