A l'évidence, il y aurait un manque de communication entre les patrons des micro-entreprises, issues des différents dispositifs de l'emploi, et la Caisse d'assurance sociale des non salariés (CASNOS) «à laquelle il faudrait remédier afin que les rapports entre ces deux partenaires soient clairs». C'est ce à quoi veut parvenir le club des entrepreneurs et investisseurs du Grand Constantinois (CEIGC) en organisant une rencontre-débat, le 16 février prochain, avec les responsables locaux de la caisse et d'autres partenaires économiques. D'autre part, et par la voix de leur président, et dans leur grande majorité, les entrepreneurs privés de la wilaya de Constantine se disent «ne pas être satisfaits de leur statut vis-à-vis de la Caisse d'assurance des non salariés (CASNOS). Ils ont exprimé les préoccupations de cette corporation dans ces termes : «Il s'agit, d'une part, de clarifier plusieurs points de divergences nés d'un manque d'information et de communication entre la caisse et les jeunes entrepreneurs et qui se répercute sur les rapports entre les deux partenaires, de rapprocher les points de vue et essayer de trouver une terrain d'entente entre les deux parties». De quoi s'agit-il en fait ? Notre interlocuteur, sans donner trop détails en nous invitant pour cela à la rencontre projetée, affirme que beaucoup de patrons de micro-entreprises, mal informés, ne paient pas souvent leurs cotisations à la CASNOS et se trouvent surpris, une fois l'échéance arrivée, de se voir infligés des pénalités, d'autres, qui établissent un registre de commerce mais n'activent pas durant plusieurs années, se voient réclamer le paiement des cotisations, etc. Et, fatalement, devant ces situations, ces jeunes se trouvent découragés et au bord de l'abandon. Le mécontentement vis-à-vis de la CASNOS n'implique pas que les jeunes entrepreneurs, mais aussi les autres plus anciens qui posent le problème en termes de bénéfices à long terme et tendent vers une redéfinition des principes même de leur adhésion à cette caisse. «Du moment que je verse à la CNAS, à titre de cotisation, 26 % des salaires pour chacun de mes salariés, pourquoi ne devrais-je pas être affilié moi aussi à cette dernière afin de bénéficier, au moins, des droits à la retraite ? Est-ce que je peux être assuré de ces droits avec la CASNOS», s'est interrogé un entrepreneur.