Non associés lors de la dernière visite du ministre des Transports qui a inscrit l'aérodrome dans son itinéraire, les membres bénévoles tiennent à tout prix à réhabiliter ce fleuron qu'est l'Aéroclub de Sidi Bel-Abbès, dont la création est très ancienne. Cet aéro-club a été un pôle de rassemblement de meetings aériens de niveau national et international jusqu'au début des années 90. On notera que l'aérodrome de la wilaya de Sidi Bel-Abbès dispose d'infrastructures de base appropriées et nécessaires pour toute activités aéronautiques : une surface de plus de 80 hectares (une partie, piste sud, laissée à l'abandon, d'autres parties labourées, deux vois de dégagements). Une piste d'envol et d'atterrissage de 1.600 m, en bon état (actuellement amputée d'une centaine de mètres). Une piste d'envol secondaire de 700 m, un parking Avions, deux hangars, l'un pour abri et l'autre de maintenance, à réhabiliter, une tour de contrôle clôturée dans l'enceinte de l'Ecole de l'Infanterie (à reconstruire), un dépôt de carburant, un parking autos. Hélas, il y a deux ans, des machines ont creusé un canal de six mètres à une distance non réglementée, le long de la piste, «et tout ça au nom de la protection contre les crues». «Ne pouvait-on pas creuser un peu plus loin hors de la zone du périmètre de sécurité de l'aérodrome ?», s'est-on exclamé et indigné, car l'association n'a cessé d'aviser tous les responsables concernés sur la situation du site et le risque de priver la ville d'un aérodrome. D'autre part, des mesures opérationnelles ont été arrêtées par l'association pour la relance des activités où figurent l'aéromodélisme, les delta plantes, ULM, montgolfières, parapentes, para-moteurs, parachutisme, etc.).