Les bonnes idées sont des conseils chèrement payés partout où l'on va. Elles font l'objet de tri et sont orientées vers les départements habilités de planification et aux niveaux d'autorités appelés à prendre des décisions d'initiatives, de concertations, d'études de faisabilité, de programmation et d'exécutions. Lors de la dernière session plénière de l'APW d'Aïn Témouchent, un élu, abordant le volet lié aux logements sociaux locatifs, a jugé inopportun, le fait d'attendre la livraison du programme pour que les commissions locales chargées de la distribution se mettent à l'œuvre alors que, selon sa proposition, le travail des dites commissions doit s'opérer en même temps que le lancement des travaux des logements. De cette manière, disait-il, tous ceux qui sont concernés entrent dans leurs comptes et en particulier les promoteurs qui étaient contraints d'assurer la sécurité du parc après réception, de veiller à ce que les logements ne soient pas dégradés et de continuer à payer des frais induits tant qu'ils ne soient pas occupés par les souscripteurs connus. Une fois le travail des commissions finalisé. Cette observation, assez pertinente, a fait son effet aussitôt et le premier magistrat de la wilaya l'a bien notée. Sans doute cela est du domaine de l'autorité pour la rendre effective et de rigueur. Les autorités locales, les présidents des commissions en particulier sont interpellés, également, par l'intervention de l'élu. Celui (ou ceux) qui doit faire tout ce qui est possible pour concrétiser cette proposition est, bien entendu, le (ou les) promoteur. Car en terme de redevances de loyer perdues entre l'achèvement, la réception du projet et l'occupation des logements, les chiffres parlent d'eux-mêmes et n'ont pas besoin de commentaires pour être mis en évidence.