Les unités du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Constantine ont eu à traiter, au cours de la semaine dernière, deux affaires, dont un cas d'agression avec blessures volontaires et une autre d'homicide volontaire. Dans la première affaire, les inculpés sont au nombre de cinq, D.Y., D.S., S.A., K.A. et B.A., âgés de 31 à 60 ans. Selon la cellule de communication de ce corps, au début de la semaine dernière à Bir Torchom, au lieu dit Maamra, dans la commune de Aïn Abid, A.M., âgé de 60 ans, accompagné de son fils A.A. âgé de 30 ans, ont trouvé sur leur terre D.S. et S.A. en train d'y faire des labours. Ces derniers, interrogés, ont répondu que c'est sur initiative du plus âgé d'entre eux, D.S. Selon les enquêteurs, les cinq mis en cause dans cette affaire ont tendu un guet-apens aux deux victimes à leur retour des terres, les bombardant de grosses pierres, avant de leur asséner plusieurs coups de couteaux, dans la poitrine pour le père et dans le dos pour le fils. Cette agression a occasionné au fils une incapacité médicale de 14 jours. Quant à son père, plus gravement atteint, il a dû être hospitalisé et séjourne encore à l'hôpital. Présentés au tribunal de Aïn Abid, deux des agresseurs, D.S. et S.A., ont été écroués, tandis que les trois autres ont bénéficié de la liberté provisoire. La seconde affaire relative à un meurtre avec préméditation concerne D.O., âgé de 33 ans, accusé d'avoir tué son épouse âgée de 31 ans. C'est ainsi que dans la matinée du 25 mars 2010, la brigade de gendarmerie de la commune de Aïn S'mara a été informée de la présence d'un crâne humain dans la forêt de Chattaba, en état de décomposition avancée. Après la découverte de ce crâne, le ratissage organisé par les gendarmes a abouti à la découverte de vêtements, une chaussure, l'os d'une cuisse et un autre de la main, appartenant à une femme. Vêtements et chaussures qui ont été reconnus par la sœur de la victime comme étant ceux de S.H., la défunte. Celle-ci était portée disparue depuis 2009. En effet, partie cette année-là pour Constantine dans le but de faire des achats avec son mari, elle n'a plus donné signe de vie. C'est son mari qui a signalé sa disparition à l'époque et fait une déclaration en ce sens au commissariat de police de cette ville. Présenté au tribunal de Aïn S'mara, l'époux a été écroué.