Certes, mathématiquement parlant, l'IRB Sougueur garde ses chances intactes pour une éventuelle accession en division Deux, qui demeure le principal objectif. Mais il doit impérativement gagner les cinq rencontres restantes, tout en misant sur des faux pas des rivaux. Et pourtant, personne n'aurait imaginé que le club allait se compliquer la situation après qu'il s'est accaparé du fauteuil de leader durant plusieurs semaines, et plus précisément jusqu'à la douzième journée. Hélas, par la suite, l'équipe a connu une nette baisse de régime comme en témoignent les trois défaites concédées à domicile face à l'IST, l'USR et le HBEB, ceci dit sans oublier le nul contre le SC Méchéria. A Sougueur, tout le monde sait que ce sont les dirigeants, notamment le président du club et son adjoint, qui sont les principaux responsables de cette situation. Avec leur manque d'expérience et leurs absences répétées, ces deux dirigeants ont énormément perturbé le moral des joueurs. En d'autres termes, l'équipe a été abandonnée. Il y a aussi cette instabilité du staff technique, puisque l'IRBS en est à son cinquième entraîneur depuis le début de saison. Le dernier désigné à la barre technique n'est autre que Kadda Yousfi, un retour inattendu, puisque ce technicien a été limogé juste après lors de la huitième journée pour insuffisance de résultats. Comment se fait-il qu'aujourd'hui il est rappelé pour reprendre la barre technique de l'IRBS ? N'est-ce pas là une preuve d'incompétence ? C'est bien dommage pour une équipe jeune et pétrie de qualités, qui mérite beaucoup plus d'égards et de considérations. Et cela est d'autant plus regrettable que les pouvoirs publics sont à l'écoute de la moindre doléance, ne rechignant pas pour mettre l'équipe dans de bonnes conditions. Quoi qu'il en soit, les supporters gardent un petit espoir quant à une éventuelle accession en D2, et notamment après le renforcement du comité par Kralifa et Bakhti, deux anciens dirigeants.