Le coach avec qui le MO Béjaïa avait accédé en division 2 estime que le club le plus populaire de Béjaïa garde ses chances intactes pour l'accession. Mais il se base sur un renforcement du groupe lors du prochain mercato. L'Expression: Pour commencer, vos impressions après le faux pas à domicile face au PAC. C. Merzekane: C'est un résultat amer. La chance n'a pas été de notre côté et l'une des règles du football indique que dominer n'est pas gagner. C'est vraiment dommage, j'aurais bien voulu débuter à domicile par une victoire. A votre arrivée, justement, vous avez déclaré que, désormais, il n'y aura plus de faux pas à domicile. Apparemment, vous commencez mal. Ce que j'ai dit est toujours valable en dépit de cet accroc face au PAC. Vous avez suivi la rencontre et vous avez dû remarquer que l'arbitrage nous a lésés. Cela a contribué à mettre les joueurs sous une pression énorme. Par excès de précipitation et par manque de concentration, ils ont gâché toutes les occasions qui se sont présentées à eux. L'absence d'un buteur de métier ne nous a, en outre, pas aidés. Toujours est-il que cela n'explique pas entièrement ce faux pas. Vous savez, je n'en suis qu'à mon deuxième match à la tête du MOB. Quand je suis arrivé, j'ai trouvé un groupe sur place avec qui j'essaie de composer. J'en suis encore à le découvrir. Je compose avec les moyens du bord. Et puis avec l'absence de Ouslati et de Athmani, je n'avais pas tellement le choix. Peut-on croire que le MOB est capable de jouer l'accession? Le renforcement de l'effectif au mercato est plus qu'indispensable pour cela. J'ai dit, à mon arrivée, que nous devions nous accrocher au peloton de tête en attendant la trêve et le mercato. Cinq éléments, c'est le minimum à recruter à ce moment-là, à savoir deux arrières de métier, deux ailiers et un chasseur de buts, sans parler d'un meneur de jeu si Rouaïghia décide de partir. On peut, donc, dire que vous êtes optimiste pour l'accession. Je le suis et j'y crois. Je me suis engagé pour cette accession et je pense que le MOB a les moyens de la jouer. Pourvu seulement que la stabilité soit de mise. La mission n'est, certes, pas facile, mais elle n'est pas impossible. On assiste aujourd'hui à une fronde contre le président du club. N'y a-t-il pas, ici, risque de voir la stabilité que vous évoquiez ébranlée? Ecoutez, je ne cherche pas à entrer dans ces considérations. Je suis un technicien et mon travail se limite au terrain. Cependant, je suis conscient que j'ai un contrat moral avec le président Noureddine Laklak. Tout le monde connaît les supporters du MOB qui sont très exigeants, notamment à domicile, comme le sont les supporters de tous les clubs populaires. Je leur demande un peu de patience. Je suis sûr que les choses vont s'améliorer. Qu'on me donne du temps et ils retrouveront leur vrai MOB.