Incompréhension et colère, hier, chez les chauffeurs de taxis affiliés au bureau local de l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Par le biais de leur secrétaire général, M. Kandsi, la corporation s'est dite surprise quand la liste identifiant les chauffeurs de taxis devant desservir les stations, adressée à la demande des organisateurs de la conférence internationale sur le gaz liquéfié (GNL16), n'a pas été prise en considération. Une liste qui, selon M. Kandsi, comportait une banque de données détaillée sur l'identification des chauffeurs de taxis, l'immatriculation des véhicules, en plus de renseignements jugés obligatoires pour leur sélection afin de participer à cet évènement. «Pas moins de 107 noms figuraient sur cette liste», explique M. Kandsi, ajoutant que «des informations nous sont parvenues faisant état de la sélection d'autres noms dont certains viennent de l'extérieur de la ville, ce qui nous a vraiment choqués», a-t-il affirmé. Tout en s'interrogeant sur les véritables motifs ayant conduit les organisateurs à ne pas prendre en considération cette liste pour desservir les stations de taxi, notre interlocuteur a tenu à préciser que le bureau de l'UGCAA, section des taxis, a préféré passer par la voie hiérarchique qui est la direction des transports, pour déposer les dossiers. «Nous avons entrepris un travail de fond au sein de notre corporation afin de les préparer à cet évènement», souligne-t-il, avant d'ajouter que «toutes les conditions exigées en matière d'hygiène, de tenue du chauffeur, en plus de la conformité des véhicules ont été remplies afin d'être au rendez-vous». Ainsi, après plusieurs mois de travail, le secrétaire général de la section des taxis de l'UGCAA se dit choqué quant à la tournure des événements qui, selon lui, n'arrange guère des candidats qui se sont donnés le mot pour relever le défi.