La commune de Layadi Berbès qui a connu un déclin durant la décennie noire qu'a vécue le pays, possède tous les atouts pour se positionner parmi les communes nourricières de la wilaya, pour peu que le renouveau rural lui accorde un intérêt de 1er ordre, a souligné M. H. Messaoud, maire de cette commune, lors de l'émission de la radio locale, intitulée «la parole au citoyen» diffusée, dimanche dernier. Cette commune à vocation agro pastorale reste l'une des mieux arrosées de la wilaya grâce à l'Oued El Kébir qui la traverse. A ce titre, les fellahs arrivent à placer leurs produits maraîchers hors wilaya notamment à Sétif. Cette dynamique sera poursuivie, dira le maire de la commune, une fois que les 8 P.D.R. accordés à la région seront concrétisés. L'habitat rural, quant à lui, reste le facteur prépondérant pour inciter les populations au retour sur leurs terres. Dans ce contexte, seuls 31 bénéficiaires ont été satisfaits sur un nombre de 800 demandeurs. Et au président d'APC d'ajouter: la méchta «Bouchouk» qui dispose de l'électrification d'un réseau routier carrossable, d'une école primaire qui demeure toujours fermée n'en compte que peu de foyers ruraux sur les 300 habitations désertées. Le déplacement récent sur les lieux du conservateur les forêts, est annonciateur de lendemains meilleurs. En effet, un programme de mise en valeur des terres par concession a été retenu, en plus de la dotation des ménages d'aides pour le petit élevage. En matière du réseau routier, la route reliant Layadi Berbès à Beni-Azziz (Sétif) sur 7 km, constitue le poumon économique en matière d'échange de produits maraîchers. Pour cela, un montant de 6,5 milliards de centimes a été débloqué pour le projet d'un ouvrage. Les auditeurs se sont interrogés sur le retard pris dans le lancement des travaux. Le P/APC a rassuré les habitants sur le lancement prochain des travaux de réalisation de l'ouvrage en question. Si le secteur de l'Education se porte mieux avec un C.E. M. et huit écoles primaires dotées de cantines, le secteur de la Santé, par contre, avec un centre de soins et 5 salles de soins est loin de répondre aux besoins d'une population de 11.000 habitants, ajoute le P/APC. A titre d'exemple, pour un simple examen glycémique ou pour un accouchement, les patients sont obligés de se déplacer à Beni-Azziz ou ailleurs, des distances de plusieurs kilomètres. Pour le secteur de la Jeunesse qui a été décrié par les jeunes qui étaient à l'écoute, l'APC compte prendre les choses en mains dans les jours à venir. Au chapitre du Tourisme, le bain thermal de Ouled Achour, aux vestiges historiques, qui reste la principale ressource de la commune, continue d'être géré d'une manière archaïque. Dans ce sens, la commune s'est saisie du dossier et entreprend d'ores et déjà les démarches nécessaires pour l'édification d'un complexe dans le cadre de l'ouverture de l'investissement aux collectivités locales, suite à la refonte du nouveau code communal.