Le ministre de l'Agriculture Rachid Benaïssa accompagné d'une forte délégation a effectué ce mercredi une visite de travail dans la wilaya de Mostaganem où il a inauguré en compagnie de Mme la wali, du directeur des services agricoles ainsi que celui des forêts, le deuxième salon international de la pomme de terre au niveau du centre équestre sur les hauteurs de la ville avec la participation record de 170 exposants et coexposants nationaux et internationaux venant de l'Arabie Saoudite, la Hollande, premier fournisseur de la pomme de terre semence au marché algérien, la Chine, l'Espagne, l'Ecosse et l'Argentine. Plusieurs variétés cultivées en Algérie principalement à Mascara, Mostaganem, Aïn Defla, Tlemcen et El-Oued ont été exposées au cours de ce salon, à peau rouge telle la désirée, la komdor ou Amorassa ou à peau jaune à l'image de la Spunta, l'Almera ou l'Armada. Au cours de son périple à Mostaganem, le premier responsable du secteur de l'agriculture a annoncé que la production de la pomme de terre pour l'année prochaine devra atteindre les 40 millions de quintaux contre 30 millions de quintaux, jusqu'au mois d'avril de l'année en cours. Mr Benaïssa a souligné aussi que 8000 tonnes de pomme de terre de consommation ont été récemment exportées vers la Hollande tout en rappelant que le kilo de tubercule, l'aliment vital par excellence pour la grande majorité des Algériens n'a pas dépassé les 30 DA ces derniers jours contre 100 DA il y a quelques années. Dans la wilaya de Mostaganem, la production a atteint cette année 1.595.000 quintaux sur une superficie globale cultivée de 6.668 ha. Par ailleurs, le ministre a reçu un exposé du conservateur des forêts sur la mise en œuvre du contrat de performance du renouveau rural avec 7 exposants appartenant au monde rural présents en cette occasion. Le conservateur des forêts a souligné qu'en application du programme quinquennal 2009-2010 qui consiste à encadrer et accompagner les zones déshéritées à créer la richesse, 34 projets ont déjà vu le jour en 2009 dans l'apiculture, l'oléiculture et autres, la localité pauvre de Tazgaït a quant à elle lancé une expérience dans la culture du «Kousbour» qui est vendu même hors wilaya. 39 autres projets dans ce sens devront voir le jour en 2010.