Dans le cadre de l'exécution du plan de communication élaboré par le ministère de la Défense nationale, le Centre de formation en techniques d'Intendance (CFTI) a organisé, mardi, une visite guidée pour les représentants de la presse nationale. Construit sur une superficie de plusieurs hectares, le centre est une ancienne caserne coloniale datant de 1948 et récupérée par l'ANP. C'est une formation multiforme qui est dispensée aux nouvelles recrues qui suivent une instruction militaire normale au début de leur intégration puis se spécialisent dans l'une des nombreuses catégories d'intendance. Le centre accueille aussi bien des officiers que des sous-officiers et des soldats qui sont formés chacun selon son niveau d'instruction. Parmi ces formations, nous trouvons la climatisation, l'hôtellerie, la boulangerie-pâtisserie, la coiffure hommes et femmes, la broderie, la cordonnerie et la blanchisserie. Au terme de leur formation, les stagiaires reçoivent, selon la formation, un certificat militaire professionnel (CMP) pour les petits métiers (catégories 1 et 2) ou le brevet militaire professionnel (BMP) catégories 1 et 2 pour les gradés et les officiers. Le commandant du centre, le colonel Djerboua Zaïdi et le directeur des études, le commandant Kadhi Mourad, ont présenté le centre au groupe de journalistes et les ont guidés à travers les ateliers. Chaque salle était spécialisée dans une formation et divisée en deux parties : une pour la théorie et une autre pour la pratique. Les stagiaires reçoivent des cours théoriques puis s'engagent directement dans la pratique sous l'égide d'universitaires et de professionnels, dont certains viennent de la formation professionnelle avec laquelle le centre est lié par convention. Le centre est le seul que possède l'ANP à travers le territoire national et il fournit en spécialistes toutes les casernes et services de l'ANP. Nous avons même pu goûter à du pain croustillant cuit dans une boulangerie. La soupe de pois chiche préparée dans une cuisine de campagne était tout aussi succulente. Même l'hébergement des stagiaires est pris en charge de manière adéquate, surtout avec la construction de blocs en hauteur qui viendront remplacer les chalets devenus obsolètes et qui occupent beaucoup de place.