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Maraval: Le ras-le-bol des habitants des cités 870 et 350 logements
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 06 - 2010

Après avoir frappé à toutes les portes et sollicité à maintes reprises les responsables du secteur urbain d'El Othmania, les habitants des cités 870 logements et 350 logements (Maraval) ont décidé d'opter pour une pétition qui sera signée par l'ensemble des habitants et transmise au wali.
Une délégation composée des cadres de la cité va déposer une demande d'audience auprès du premier responsable de la wilaya pour lui exposer minutieusement les nombreux problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement des centaines de locataires. Bien avant d'entamer cette démarche, une correspondance a été adressée au délégué du secteur urbain par les habitants, exigeant des explications sur les raisons qui font que des cités mitoyennes soient «choyées», alors que les deux cités semblent abandonnées à leur sort, car comment expliquer qu'à quelques mètres, dans les cités mitoyennes, toute la voirie a été prise en charge et totalement revêtue d'un tapis neuf, alors qu'au niveau de leurs cités, les ruelles sont complètement dégradées. «Nous nous demandons pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures», s'interrogent les habitants. Pis encore, à l'intérieur même de la cité des 350 logements, une partie de la voirie a été réhabilitée, alors qu'une bonne partie a été «oubliée».
«Nous voulons juste savoir de quelle manière sont octroyés les marchés, car il est inconcevable qu'au sein d'une même cité (350 logements), une partie de la voirie soit complètement refaite et une autre partie laissée à l'état de dégradation très avancée. Nous demandons au wali d'Oran d'envoyer une commission pour un constat sur les lieux», souligne un habitant de la cité. Dans ces deux cités, qui regroupent plus de 1.200 familles, l'unique voie d'accès est un véritable parcours de combattant à la fois pour les automobilistes et pour les piétons. Cela donne une image parfaite de la situation de la voirie à l'intérieur de la cité.
Nos interlocuteurs affirment, d'autre part, que les ralentisseurs, installés il y a quelques années sur la grande avenue, ont subi des dégradations, ce qui pose d'énormes problèmes pour les parents contraints d'accompagner quotidiennement leurs enfants pour éviter d'éventuels accidents. «Ces ralentisseurs ont été posés sur insistance des habitants, car cet axe reliant la Glacière à Aïn El Beida est connu pour être très dangereux, sachant que c'est un point de passage de centaines de transporteurs clandestins et de plus d'une vingtaine de transporteurs publics qui, dans leur majorité, ne respectent pas le code de la route», affirment les habitants de la cité, tout en signalant que les services de la division de la voirie DVC de la commune ont été à maintes reprises interpellés pour remédier au problème des ralentisseurs, mais rien n'a été fait. «Sachant l'importance qu'accorde le wali aux problèmes des administrés, nous avons décidé de nous adresser directement à lui. Et nous espérons qu'il intervienne et qu'il délègue un de ses assistants pour un constat de visu et pour savoir quels sont les critères qui ont été pris en considération pour le choix des cités à réhabiliter», ajoutent nos interlocuteurs. Outre l'épineux problème de la voirie, les habitants soulèvent le problème de l'hygiène, puisque au fil des ans et devant le laxisme des services concernés, de nombreuses décharges à ciel ouvert ont vu le jour. Les points de collecte des ordures ménagères mal choisis, et l'absence totale de balayage à l'intérieur de la cité sont aujourd'hui à l'origine de la prolifération des rongeurs et des chiens errants. Les opérations désherbage et de nettoyage effectuées récemment n'ont fait qu'accentuer la dégradation de l'environnement, car les tas d'ordures et d'herbes sèches sont toujours amassés et attendent d'être enlevés.
Enfin, nos interlocuteurs n‘ont pas omis de signaler les nombreuses imperfections, voire anomalies dans la réalisation de certains immeubles. Malgré le fait que certains immeubles ont été réalisés au début des années 2000, des parties de certains balcons se sont effondrées et des fissures sont apparues. Des locataires du rez-de-chaussée, qui ont vu leurs habitations inondées par les eaux usées, ont découvert, lors des travaux, que la tuyauterie des colonnes montantes était quasiment inexistante. A l'intérieur des logements, certains locataires nous ont affirmé que le plâtre et le ciment utilisés sur les murs étaient de mauvaise qualité, etc. A l'intérieur de la cité, tous les espaces verts sont à l'abandon. Hormis les initiatives des habitants qui ont réussi a planter quelques arbres, rien n'a été fait par les services concernés pour réhabiliter ces espaces. L'unique aire de jeu, réalisée à quelques mètres du dépôt des ordures ménagères fréquenté par une dizaine de chiens errants, constitue un danger plus qu'un endroit de détente pour des centaines d'enfants qui n'ont pas d'autres endroits pour jouer. En attendant une intervention du premier responsable de la wilaya, les habitants réitèrent leurs appels aux responsables des services concernés, notamment pour remédier au problème des ralentisseurs et de la voirie, avant que ne survienne l'irréparable, car le risque d'accidents mortels est omniprésent.


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