Du nouveau pour les deux cinémathèques de la ville des ponts gérées par la direction de wilaya de la culture. Ainsi et concernant la cinémathèque «Cirta» partiellement détruite par un incendie survenu il y a plusieurs années de cela, et après la décision définitive du tribunal en faveur de la direction de la culture, celle-ci a élaboré un programme de réhabilitation de la salle qu'elle a présenté à la wilaya qui a donné son quitus. C'est ce qu'indique la responsable du dossier à la direction de wilaya de la culture, qui souligne que «l'estimation dudit programme d'étude et de réfection s'élève à 10 milliards de centimes». Selon notre interlocutrice, tant que le litige opposant le secteur de la culture à un opérateur privé, qui en revendiquait la propriété, persistait, il était impossible d'entreprendre quoi que ce soit. Et c'est pourquoi la salle est demeurée pendant longtemps portes closes. Les travaux de réhabilitation, qui portent aussi sur des bureaux annexes faits de charpentes métalliques, concernent le revêtement mural, les sièges (à refaire complètement ou à remplacer carrément), la cabine de projection avec son matériel de projection qui doit être rénové ou à remplacer par des appareils neufs. Il s'agit aussi de travaux dans la salle de cinéma elle-même, à l'effet de la rendre conforme aux normes de sécurité en vigueur dans le domaine. Concernant la deuxième cinémathèque, la salle «An nasr», une consultation pour manifestation d'intérêt a été lancée le mois dernier et il ne reste qu'à désigner l'entreprise chargée des réfections à y apporter conformément aux directives des services de la protection civile qui exige un matériel ignifuge, et qui ont donc trait surtout à une mise en conformité aux normes de sécurité, ainsi qu'à un renouvellement des appareils de projection. C'est dire que le projet de la salle « An nasr», contrairement à celle de « Cirta », est plus avancé. A cet effet, son ouverture est projetée pour au plus tard cette fin d'année 2010.