«95,86% des bacheliers, contre 92,46% en 2009, ont été orientés sur un de leurs 10 choix», a indiqué hier, Rachid Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), lors d'une conférence de presse organisée au siège de son département. Selon les chiffres commentés, hier, par le ministre, en présence du staff qui a dirigé l'opération des inscriptions, depuis le 12 juillet dernier, sur les 240.062 nouveaux bacheliers, 237.543 ont déposé des fiches de vœux, soit 99% de l'ensemble des reçus pour l'année 2010, contre seulement 2.519 n'ayant pas accompli (pour une raison ou une autre), les formalités de pré inscription et de la confirmation de pré inscription. Le taux de bacheliers satisfaits dans leur premier choix de filière a atteint 48%, ce qui correspond à 113.959 nouveaux inscrits, contre 37,44% durant la précédente rentrée universitaire. Dans la fourchette des 5 premiers choix, ce taux atteint 85%. Le nombre de ceux qui n'ont été orientés dans aucun de leurs choix est de 9.836, ce qui correspond à 4%, contre 7,54% en 2009, précisent les mêmes chiffres. Ces nouveaux étudiants se sont vu proposé des orientations selon la nature et les résultats obtenus au baccalauréat. Concernant les filières les plus sollicitées, le ministre a annoncé 68.912 demandes pour les sciences médicales et 74.402 candidatures pour les classes préparatoires, alors que les offres en places pédagogiques pour chacune des deux filières sont respectivement de 8.601 (contre 4.383 en 2009) et 4.510 (contre 2.469 en 2009). Pour assurer le maximum de transparence, le ministre a tenu à divulguer les moyennes minimales d'accès pour les différentes spécialités. Ainsi, pour l'accès aux filières des sciences médicales le minimum requis est de 15,94 pour la pharmacie, 15,35 pour la médecine, et 15,25 pour la chirurgie dentaire. Pour l'Ecole supérieure de technologie, la moyenne minimale (calculée sur la base de la moyenne du bac + les notes obtenues en physique et en maths, le tout divisé par 3) a atteint 15,46 pour les bacheliers des séries Maths, Techniques Maths, Sciences exactes et technologie (classés en «Priorité 1»), et 17,03 pour les séries Sciences expérimentales, Sciences de la nature et de la vie (« Priorité 2 »). L'entrée en classes préparatoires sciences et techniques varie de 14,24 (Priorité 1) et 16,18 (Priorité 2). Pour les classes préparatoires sciences économiques, les moyennes d'accès sont de 14,13 et 15,26, respectivement Priorités 1 et 2. Pour les classes préparatoires intégrées en Architecture (EPAU), la moyenne minimale est de 15,30. L'accès aux classes préparatoires intégrées en informatique (ESI): 17,16 et 18,02, respectivement pour l'une ou l'autre des priorités. Pour les filières à recrutement national «Génie électrique et électronique»: 15,37 et 16,91. Pour les spécialités «Hydrocarbures et Chimie» (également à recrutement national), les moyennes pour l'une et l'autre des deux priorités sont de 14,54 et 16,72. Pour éviter toute mauvaise interprétation aux moyennes minimales d'accès à ces filières, Rachid Harraoubia a tenu à préciser que la mention obtenue au bac n'est pas nécessairement suffisante pour obtenir le choix désiré. Ainsi, selon l'exemple donné, un bachelier ayant obtenu la mention « Très Bien » peut ne pas être satisfait pour certains choix étant donné que « la moyenne exigée n'est pas celle du baccalauréat mais celle calculée entre le moyenne du Bac et les notes obtenues dans les matières essentielles » (Physique + Maths ou Maths seulement comme c'est le cas des classes préparatoires sciences économiques). Le ministre a également expliqué que pour les classes préparatoires en sciences et technologie, la demande globale est de 1.043 places pédagogiques (Alger, Oran, Tlemcen et Annaba), dont 443 candidats pour la seule wilaya d'Alger, alors que la capacité d'accueil dans cette ville est de 262 seulement. Devant l'impossibilité de satisfaire la totalité des candidats d'Alger à être inscrits dans leur ville d'origine, ils seront orientés vers les autres classes préparatoires (Oran, Tlemcen, Annaba) « qui offrent les mêmes critères d'études et de vie, sinon meilleurs qu'à Alger», ajoute le ministre de l'Enseignement supérieur. Par wilaya, le nombre des étudiants retenus pour les classes préparatoires sciences et technologie est de : Alger (443), Ain Defla (31), Bejaia (82), Blida (70), Bouira (54), Boumerdès (64), Chlef (34), Djelfa (27), Ghardaia (39), Laghouat (09), Médéa (42), Tamanrasset (03), Tipaza (44) et Tizi-Ouzou (101).