« Nous sommes prêts à payer toutes nos redevances avec des échéanciers, si la SEOR s'engage à nous alimenter en eau potable, ne serait6ce qu'un jour sur deux». C'est ce que déclarent les habitants des 77 logements de la cité Bendaoud, dans la localité de Sidi El Bachir, en précisant que le recours aux colporteurs d'eau, non seulement leur revient très cher, mais pose le problème du stockage de l'eau? notamment en période estivale. Chaque jour, chaque foyer doit débourser en moyenne 200 DA pour remplir les jerricans. Ce qui irrite ces citoyens est que toutes les démarches entreprises auprès de l'ex ADE et de l'actuelle SEOR, n'ont pas abouti et ce sont toujours de fausses promesses qui leur sont faites, alors qu'ils ont demandé le remplacement des anciens compteurs qui ne servent plus à rien? en attendant d'ouvrir la vanne. Ils sont sans eau, mais ils reçoivent chaque trimestre des factures ne comprenant certes que l'abonnement, mais ce qui est en soi une aberration, sachant que les robinets sont secs depuis 2001. La seule lueur d'espoir pour ces familles et au même titre que toute la région s'étalant jusqu'à Chahid Mahmoud, réside dans l'adduction des eaux du MAO qui devront suffire pour tous les besoins des localités notamment celles situées tout au long du tracé du réseau d'alimentation, à l'ouest d'Oran. Lors du dernier briefing tenu à la wilaya d'Oran, consacré au secteur de l'Hydraulique, l'exposé du premier responsable de la DHWO a fait ressortir que 39 projets ont été inscrits pour l'année en cours dont plusieurs sont en voie d'achèvement et concernent plusieurs travaux en rapport avec l'achèvement de toutes les adductions des eaux du MAO, en attendant la «solution définitive», à savoir la station de dessalement d'El Mactaâ qui produira 500.000 m3 par jour et qui engendrera, comme l'a avancé le wali d'Oran, un excédent qui sera ventilé vers d'autres wilayas limitrophes.
