Le FLN appelle toutes les compétences à apporter leur contribution pour donner au symposium prévu pour le début de décembre prochain une réelle dimension internationale. Le parti qui organise un symposium sur les prisonniers palestiniens a appelé la presse nationale à participer à la préparation de ce symposium international qui se tiendra les 5 et 6 décembre prochain. Trois commissions sont déjà à pied d'œuvre au sein de ce parti. Une commission « scientifique » dont la tâche est de réunir juristes et spécialistes du droit international, une autre commission qui se chargera de la logistique nécessaire à la tenue de cette rencontre et enfin la troisième appelée « commission d'information » que préside Nasir Boulegroun et dans laquelle le FLN veut associer des membres de la presse et toutes autres compétences afin de faire leurs suggestions et apporter une aide pour participer à faire «réussir cet événement». Ce symposium qui se tiendra à Alger à l'initiative de personnalités arabes, du congrès national arabe et du congrès des partis politiques arabes, devra s'adresser à toute la communauté internationale pour sensibiliser son opinion sur la question des détenus politiques actuellement dans les geôles israéliennes. La presse internationale est également invitée à la couverture de l'événement dit-on au siège du FLN. On suggère même d'inviter des chaînes TV satellitaires et organes de presse étrangère dont la position politique vis-à-vis de la Palestine est ambiguë. « Nous avons besoin de vos idées », affirmera Abdelhamid Si Affif, membre du comité central du parti et chargé des affaires étrangères et de la communauté algérienne à l'étranger, qui rappela jeudi dernier lors d'une conférence de presse au siège du parti à Hydra, que l'organisation de cette rencontre, première du genre, visera en particulier à toucher l'opinion occidentale ainsi que les organisations et associations des droits de l'homme Dans son intervention, le conférencier évoquera les axes qui seront développés lors de ce symposium international. Il s'agira, selon lui, de sujets touchant au droit, à l'histoire, et aussi à chercher des réponses sur le traitement du dossier des détenus palestiniens dont le nombre est évalué à 11.000. 500 personnalités étrangères prendront part à cette rencontre dont une cinquantaine connues dans le monde politique (anciens présidents, anciens chefs de gouvernement, ).