Le président de l'association sportive de l'USM Alger, Saïd Allik, qui est aussi directeur général de la Société sportive par actions (SSPA), a décidé de démissionner de ce poste à l'issue de la réunion du conseil d'administration de la SSPA qui s'est tenu jeudi. « J'ai refusé ce poste sans prérogative de directeur général et je ne veux pas être considéré par les supporters de l'USMA comme celui ayant bradé le club au groupe Haddad », a indiqué Allik, sachant que Haddad est actionnaire majoritaire (83%) au sein de la SSPA. Allik a expliqué qu'il démissionne de la SSPA mais qu'il reste président de l'association USMA qui englobe les autres sections sportives. Allik tiendra une assemblée générale extraordinaire le 24 de ce mois afin de rendre compte aux membres de l'AG des péripéties ayant amené la création de la SSPA USMA. Affirmant qu'il n'a pas de problème avec le président-directeur général de la SSPA, Ali Haddad, qui est également président du conseil d'administration, Allik soutient que « des gens l'ont poussé à partir ». Il a également affirmé qu'il reste actionnaire au sein de la société et qu'il n'est pas «demandeur de poste». Il a estimé s'être «donné à fond et avec sincérité» dans le processus de la professionnalisation du club, laissant toutefois entendre qu'il aurait été floué lorsqu'il s'est agi de déterminer la valeur (matérielle et immatérielle) du club USMA, évaluée à 67,7 milliards de centimes. « Cette somme a été considérée comme capital et pas comme un apport dans les statuts de la SSPA », a regretté Allik, qui a ainsi demandé la « constitution d'une équipe d'experts à l'effet d'évaluer la valeur réelle du club», estimant qu'il y aurait une erreur. Il a rappelé qu'il a servi l'USMA bénévolement en tant que président pendant 18 ans et au péril de sa vie, notamment durant la décennie où le club, par les déplacements de ses supporters à travers le territoire national, bravait le terrorisme.