Des indiscrétions dans l'entourage de Allik laissent entendre que ce dernier n'a pas vraiment l'intention de jeter l'éponge. Sur ces mêmes colonnes, le désormais ex-président de l'USMA, Saïd Allik, et actuel président du CSA/USMA, avait annoncé qu'il se retirerait des affaires du club jusqu'à la tenue de l'assemblée générale extraordinaire du CSA où il pourrait, éventuellement, présenter sa démission. Ladite assemblée générale vient d'être fixée pour le dimanche 24 octobre. Néanmoins, des indiscrétions dans l'entourage de Allik laissent entendre que ce dernier n'a pas vraiment l'intention de jeter l'éponge. Explication : il faut savoir que la création de la SSPA/USMA oblige le club, le personnel administratif, les actionnaires et les dirigeants à se soumettre aux décrets de lois régissant les associations. Ainsi, pour simplifier et clarifier les choses, dans le cas de l'USMA, un membre du conseil administratif de la SSPA n'a pas le droit d'exercer une autre fonction au sein du club. C'est entre autres pour cette raison que Allik n'a pas été intéressé par le poste de directeur général de la SSPA, car s'il venait à occuper ce poste, il ne pourrait pas être membre du conseil d'administration et devra en plus démissionner de la présidence du CSA. Aussi, s'il veut être membre du conseil d'administration de la SPA, il ne pourra pas occuper également la présidence du CSA. C'est l'un ou l'autre. En revanche, un actionnaire de la SPA, comme c'est le cas de Allik, pourrait être président du CSA, mais il doit démissionner du conseil d'administration de la SPA, et c'est peut-être cette option que Saïd Allik aurait choisie.Quelle que soit la situation, il ne pourra plus détenir le pouvoir de décision au sein de la section football, comme c'était le cas auparavant. Après mûre réflexion, cette solution serait la plus intéressante pour lui. En ayant placé la section football entre de bonnes mains, il restera toujours le président du CSA/USMA, en attendant l'évolution des choses. C'est du moins ce que laissent entendre ses proches et, surtout, ses dernières déclarations où il s'est dit prêt à se retirer de la section football. Ce ne sont donc que des suppositions, et il va falloir attendre la tenue de l'assemblée générale du CSA/USMA pour être enfin fixé sur cette question. Réunion du conseil de la SSPA Allik sera-t-il présent ? Au moment où l'équipe de Saâdi est en route vers Tlemcen, le conseil d'administration de la SSPA/USMA tiendra sa réunion ordinaire, aujourd'hui jeudi. A l'ordre du jour, plusieurs sujets qui concernent l'actualité de la SPA, entre autres la nomination du directeur général. Cela dit, la question que tout le monde se pose est de savoir si Allik sera présent à ladite réunion ou pas. En tant que membre du conseil, il doit y assister, mais par rapport aux derniers évènements, rien n'est si sûr. En tout cas, puisqu'il a convoqué l'assemblée extraordinaire du CSA/USMA, et s'il a vraiment l'intention de demeurer le président de l'association, Allik devra aviser le conseil d'administration de la SSPA qu'il est démissionnaire de son poste. On verra aujourd'hui s'il sera présent ou non. Un mois de convalescence pour Saïdoune Le malheureux Saïdoune va devoir encore une fois observer une longue période de repos, à cause d'une autre blessure à la cheville, cette même cheville qui l'avait tenu éloigné des terrains durant toute la phase aller de la saison précédente. Le défenseur usmiste, comme indiqué hier, s'est blessé avec les U23 à Koléa contre le Qatar où il a dû céder sa place à la 42'. Il s'agit de la même cheville. Mais d'après le joueur, ce n'est pas la même blessure : «La dernière fois, il était question des ligaments internes, et cette fois, ce sont les ligaments externes qui sont touchés.» Après les examens effectués, la cheville de Saïdoune sera plâtrée pendant 21 jours. Un examen de contrôle sera effectué après trois semaines. Et si tout va bien, il pourra entamer les séances de rééducation avant de pouvoir reprendre l'entraînement. «Je ne peux pas me préserver avec l'EN» Un coup très dur pour le joueur qui semble poursuivie par la guigne. Néanmoins, l'international usmiste essaye de positiver : «Ce n'est pas un drame, d'autant que le staff médical m'a rassuré. Je serai de retour dans environ un mois et rien ne m'empêchera de m'accrocher. Et puis, moi je ne sais pas tricher. Je suis comme ça, surtout avec l'Equipe nationale, je n'ai pas le droit de me préserver.»