Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a qualifié les résultats scolaires enregistrés à travers les établissements privés implantés à travers le pays de «positifs». Le ministre s'exprimait à l'ouverture de la conférence d'évaluation et de concertation qui a réuni l'ensemble des directeurs des établissements scolaires privés et les cadres du secteur dans le cadre des rencontres d'évaluation de la rentrée scolaire 2010-2011. «En dépit de ces bons résultats, nous comptons rectifier les nombreuses carences du secteur et réaliser un meilleur rendement», a affirmé le ministre. Pour ce faire, Benbouzid promet d'accompagner ces établissements scolaires à même de réaliser une meilleure performance. «Et cela, poursuit-il, passera par l'amélioration du contenu du manuel scolaire». Le ministre s'est, par ailleurs, félicité qu' «actuellement, 100% des élèves disposent du manuel scolaire dont le nombre a atteint les 60 millions d'unités et que 10% de cette quantité sont stockés». Concernant les lourds cartables, le ministre soutiendra que cela est un phénomène connu de par le monde entier, ajoutant qu'il faut cependant se pencher sérieusement sur cette question. Et le ministre de nier le fait que les réformes sont à l'origine de ce phénomène avec l'augmentation du nombre de matières à l'image de l'informatique, Tamazight et de l'éducation scientifique. Et le ministre d'appeler dans ce sens, les enseignants et les parents d'élèves afin de conseiller aux élèves de ne mettre dans leurs cartables que les livres et les outils dont ils ont besoin dans l'immédiat. Sur ce sujet, Benbouzid a récemment déclaré que les directeurs de l'Education des wilayas du pays étaient autonomes dans l'équipement des écoles en casiers pour les élèves. «Vous pouvez en toute autonomie équiper les écoles en casiers pour les élèves afin de régler le problème du poids du cartable», avait indiqué le ministre. Le ministre a appelé les responsables des écoles privées à respecter les programmes scolaires officiels en vigueur dans les établissements publics, dont notamment le volume horaire des 34 heures hebdomadaires. Et le ministre de promettre de se pencher au règlement de tous les problèmes auxquels font face ces établissements privés. De son côté, le directeur de l'enseignement secondaire au niveau du ministère de l'Education, Missoum Abdelkader, a affirmé sur les ondes de la chaîne 3, que les écoles privées sont logées à la même enseigne que les établissements publics. «Les responsables de ces écoles privées sont souvent invités à des réunions au niveau des directions de wilaya de l'Education nationale au même titre que leurs homologues du public», a déclaré ce responsable. Un directeur d'une école privée a soutenu que le problème des établissements privés consiste notamment en la non intégration totale de ces derniers au système éducatif.