Le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid a qualifié hier à Alger de «positifs» les résultats scolaires réalisés par la majorité des écoles privées en dépit d'une courte expérience. Intervenant à l'ouverture des travaux de la rencontre d'évaluation et de concertation qui a réuni l'ensemble des directeurs des établissements scolaires privés et les cadres du secteur, le ministre a affirmé que ces résultats ne nous empêchent pas d'œuvrer à pallier les lacunes et optimiser le rendement scolaire de ces écoles». Il a, dans ce contexte, souligné la nécessité d'accompagner ces établissements afin d'améliorer leur niveau pédagogique en œuvrant à la réforme du manuel scolaire dans les différentes matières. M. Benbouzid a, d'autre part, rappelé que son secteur était parvenu à une couverture globale (100% en 2010) soit une production de 60 millions d'ouvrages et un stockage de 10%. En ce qui concerne «le poids des cartables» dont souffrent les élèves, le ministre a souligné la nécessité de prendre «sérieusement en charge» ce problème. Pour le premier responsable du secteur, les réformes scolaires ne sont pas à l'origine du phénomène de «surpoids» du cartable. Le nombre de matières dispensées et l'ajout d'autres comme l'informatique et tamazight fait qu'ils subissent une charge supplémentaire, a-t-il expliqué. Par ailleurs, M. Benbouzid a appelé les enseignants et parents d'élèves à accompagner et orienter les élèves pour qu'ils ne prennent que les ouvrages pédagogiques nécessaires selon l'emploi du temps du jour. Il a également insisté auprès des établissements scolaires privés à respecter le programme pédagogique officiel conformément au secteur public notamment pour ce qui est du volume horaire (34 heures/semaine). Outre le volume horaire en vigueur actuellement, les écoles privées consacrent des heures supplémentaires à des matières facultatives notamment les langues, la terminologie et autres activités culturelles avec une moyenne de 3 heures pour le primaire et 5 heures pour les cours moyen et secondaire, rappelle-t-on.