Les clubs du championnat de la Division Nationale (amateur) ont décidé de se réunir ce samedi afin d'examiner la suite à donner à leur mouvement de boycott du championnat. La Ligue nationale de football a reporté au 29 octobre la journée de championnat, prévue ce week-end, pour permettre à ces clubs de se concerter. Lors de la réunion du bureau fédéral de mardi dernier, la FAF a menacé une nouvelle fois ces clubs d'appliquer la réglementation, à savoir l'application de l'article 62 des règlements. Il s'agit en fait de la rétrogradation de deux paliers des ces clubs. Les 26 clubs boycotteurs (RCR et OMA ayant décidé de reprendre la compétition) revendiquent que les deux équipes classées à la première place, chacune dans son groupe à la fin de cette saison, accèdent directement en Ligue 1. La FAF a refusé cette revendication tout en promettant de soumettre la proposition à l'assemblée générale ordinaire de janvier prochain. Toutefois, ces mêmes clubs demandent à la FAF de fournir des explications ayant permis à l'O Médéa d'être promu de l'inter-régions en Ligue 2 alors que cette équipe a terminé à la 5e place. En revanche, les équipes de l'ABou Saâda et le WA Boufarik, qui sont championnes de leurs groupes respectifs, n'ont pas accédé en Ligue 2. Le silence de la FAF à ce propos attise davantage les «soupçons» des clubs qui continuent de boycotter la compétition. Ces derniers devraient se concerter ce samedi avant de prendre une décision définitive, sachant qu'ils en sont à leur troisième forfait et que la réglementation aurait dû être appliquée par la FAF, l'Algérie étant un Etat de droit. Entre les menaces de la FAF et l'appel au dialogue des clubs, c'est le football algérien qui reste otage de ce conflit.
