Les présidents des clubs du championnat de la division Nationale (amateur) qui se réuniront aujourd'hui à Tipaza, devraient opter pour la décision de reprendre la compétition dès le week-end prochain. Selon les échos parvenant des présidents et dirigeants de ces clubs, la tendance va vers la reprise après le boycott des trois premières journées du championnat. Ces présidents affirment qu'ils devraient reprendre dans «l'intérêt des jeunes qui ne devraient pas être pris en otage ou sacrifiés à cause des erreurs de la FAF». Ils affirment qu'ils ne se soumettent pas aux «menaces et à la dictature de la FAF», expliquant que c'est «la Ligue qui a reporté la 4e journée alors que les clubs en sont à leur 3e forfait et assument l'application de la réglementation, à savoir leur éventuelle rétrogradation». Certains présidents qui se sentent «lésés par la fédération» à l'exemple de ceux de Béjaïa, Boufarik ou Bou Saâda et Bentalha, affirment qu'ils se soumettront au choix de la majorité. «On est en démocratie et c'est l'avis de la majorité qui l'emportera», disent-ils, précisant que «le football demeure un moyen d'unification. Nous avons toujours refusé l'affrontement avec la FAF». Les clubs de la division amateur avertissent que même s'ils reprennent la compétition, ils continueront leur «combat» et défendront leurs «revendications», affirmant qu'ils saisiront le Tribunal sportif arbitral et même les instances internationales comme la FIFA pour «faire valoir leurs droits». En ce sens, le collectif des présidents de clubs a décidé de rester uni devant «les menaces de la FAF». Ces présidents exigent que l'équipe classée à la première place dans les deux groupes de la Nationale à la fin de cette saison, accède en Ligue 1, ce que la FAF a refusé, tout en promettant de soumettre la proposition à son assemblée générale ordinaire de janvier prochain. «Nous restons des légalistes et nous demandons à la FAF de fournir des explications sur la promotion de l'O Médéa en Ligue 2, alors que les équipes de Boufarik et de Bou Saâda, championnes chacune dans son groupe, n'ont pas été promues par la FAF», ajoute les présidents de clubs qui relèvent «le manque de transparence dans la constitution de la Ligue 2». A la FAF, aucune explication n'est encore fournie à ce sujet, ce qui attise les «soupçons» des clubs de la Nationale. Ils ont estimé que «la FAF a opté pour la menace et voulait nous mettre devant le fait accompli au lieu de prôner le dialogue. Nous refusons la dictature dans un pays démocratique», assènent ces clubs. Pour rappel, deux clubs sur les 28, le RC Relizane et l'OM Arzew, ont repris la compétition la semaine dernière.