Les principaux pôles d'attraction de cette septième journée du championnat professionnel de Ligue 1 se situent à Saïda et à El Eulma, pour la bonne raison que de chauds derbies s'y dérouleront, alors que le derby de la capitale entre le MCA et l'USMA a été renvoyé au 30 novembre. Ainsi donc, le stade du 13-Avril 1958 de Saïda vibrera au rythme des retrouvailles entre le MCS et l'ASO, soit les deux dauphins du leader. Un test révélateur pour les deux formations qui ont montré jusque-là d'excellentes dispositions. Il faut toutefois reconnaître que le club de la ville des «Eaux» est tout de même plus avantagé que l'ASO de Meziane Ighil, dans la mesure où les coéquipiers de Bendahmène, plus à l'aise sur du gazon naturel, évolueront devant leur public, d'où la difficulté de la tâche des gars de Chlef. Pour sa part, l'Entente de Sétif retrouvera l'ambiance du championnat et s'efforcera de renouer avec le succès devant le voisin, le MCEE. L'ESS, qui a pris le relais du MCS en tête du classement la semaine écoulée, entamera ce derby sous la peau d'un favori. Espérons seulement que le fair-play soit omniprésent. L'autre belle affiche aura lieu au stade du 1er-Novembre de Mohammadia et opposera l'USMH et la JSMB. Les Béjaouis qui pètent la forme ne comptent pas revenir bredouilles. Mais les Harrachis ont tout intérêt à gagner ce samedi, sous peine d'être distancés. A Oran, le MCO, tenu en échec par la JSK lors de la mise à jour du calendrier, entend se racheter auprès de ses fidèles en accueillant la lanterne rouge, le CABBA et son nouvel entraîneur Jean Castellan, même si les Oranais doivent prendre très au sérieux cette rencontre, alors que le WA Tlemcen sera à rude épreuve à El Khroub face à l'ASK qui semble reprendre du poil de la bête. Par ailleurs, l'USMB n'a pas droit à l'erreur à domicile face au CRB pour espérer remporter un premier succès à Tchaker. La tâche n'est guère aisée pour l'entraîneur Assas et sa troupe devant une équipe de Belouizdad qui monte en puissance. Enfin, à Tizi Ouzou, la JSK s'efforcera de venir à bout de l'USMAn, reprise en mains désormais par Mustapha Biskri après la démission de Abdelkader Amrani.