Les agriculteurs et habitants de la région de Hennaya et Aïn El-Hout revendiquent la réfection de la route reliant ces deux agglomérations, qui s'étend sur environ 5 kilomètres, pour faciliter les déplacements et mettre fin au calvaire quotidien de ses usagers. Ce petit chemin de 5 m de large, ouvert durant l'époque coloniale, reliant Hennaya à Aïn El-Hout, est aujourd'hui dans un état dégradé. Il se transforme en un ensemble d'étangs et de marais aux premières gouttes de pluie, surtout au niveau de oued Sekkak. En plus, son exiguïté ne permet pas le passage à deux véhicules à la fois. Selon des habitants, aucune opération de réhabilitation n'a eu lieu à ce jour. «Cette route, une fois élargie, peut jouer ce rôle de rapprochement dans les relations ville-campagne. Elle traverse de vastes vignobles et autres exploitations agricoles et relie différents villages. Aujourd'hui, nous demandons aux pouvoirs publics de se pencher sur ce cas pour désenclaver cette région, favoriser la réduction des distances entre les lieux et améliorer les transports et la circulation», indiquent-ils. Selon l'avis de tous les habitants, cette route peut constituer un raccourci pour les automobilistes pour rallier Tlemcen et Chetouane en évitant la RN 22, qui connaît de grands bouchons aux heures de pointe au niveau du rond-point de Aïn Hadjar et Koudia. Il serait temps, pour la direction des travaux publics (DTP), d'entreprendre des travaux d'élargissement sur cette route pour le développement durable de cette région.