Hormis les multiples rappels à l'ordre, à la rigueur ponctués par des coups de gueule du nouveau wali de Sidi Bel-Abbès à l'encontre de plusieurs directions d'exécutif qui se complaisaient dans la non prise en charge réelle et efficace de leurs différentes missions et responsabilités que leur exige leur décret, et au vu notamment des montées au créneau, écrits dans la presse, par la voie de la radio locale, etc. voilà par écrit le wali saisira l'APC de Sidi Bel-Abbès sous couvert du chef de daïra, et ce après avoir mis en place cinq secteurs urbains dont notre journal a déjà fait part. Vraisemblablement irrité et sous le sceau de l'urgence signalée, ce dernier a relevé personnellement et par le biais de ses collaborateurs du cabinet, plusieurs constations néfastes et exige des destinataires de l'APC du chef-lieu, dont l'importance de la commune n'est plus à démontrer, une rapide mise en œuvre «des dispositions qui s'imposent», lit-on. Nous citerons la lenteur palpable des travaux lancés au niveau de la Graba au lit communément appelé «Hofra», marché informel, où est prévue la réalisation d'un marché visant à regrouper les vendeurs mitoyens de la coupole et autres vendeurs à la sauvette, déjà recensés par la direction du commerce. Ces futurs commerçants que sont ces jeunes vendeurs ont été rassurés, a-t-on suivi lors de la visite entreprise par le premier responsable de l'exécutif à la poissonnerie où là encore un délai qui exprimera le 31 décembre pour revoir la vente du poisson comme avant, voire la vocation initiale dudit espace public qui est un patrimoine de la commune. L'omniprésence des ordures dans plusieurs espaces détaillée dans la correspondance en question, la présence de déblais et remblais. Au niveau de l'avenue Aïssat Idir, il a été relevé le retard des travaux, pourtant plus d'une fois les riverains et les passants ont constaté le passage du wali en personne. Ainsi, une mise en demeure a été faite à l'entreprise privée et ceci a été opéré le 12 de ce mois de décembre, vu que l'arrêt des travaux et la pose de carrelage de 4 îlots a été décelée lors d'une inspection de suivi, qui a permis de relever encore que le quartier village Abbou est délaissé, ses rues et ruelles sont dans un mauvais état. C'est le même constat dans la totalité des rues perpendiculaires et adjacentes dudit quartier, la même chose concerne l'avenue Oulhaci (ex-Souk Ellil). Le plus grave constat concerne le secteur de Sidi Djillali qui est une grande agglomération à forte densité. Là, à titre indicatif, sept remarques concernant principalement l'APC sont relevées dans l'écrit adressé à la municipalité. Commençons par la défectuosité de l'éclairage à l'entrée de ce quartier, au niveau du projet MGR face à la sûreté urbaine n°11. En second lieu, l'état de la chaussée, un dysfonctionnement à Bel-Abbès depuis des années, en terme de voirie urbaine surtout dans les quartiers populaires, au côté de l'éclairage public. Là c'est l'avenue Mohamed V, plus loin est citée l'avenue Kheir Nebia. C'est le même constat que ce soit au niveau des 400 logements ou autres espaces décriés, au détail près, à ceux auxquels revient la tâche de s'y consacrer. Ce qui fait dire au commun des citoyens «des sanctions sont à prendre vis-à-vis de ceux qui se complaisent dans leur nonchalance, leur mépris aux attentes citoyennes et aux instructions» qui pleuvent pour relooker le chef-lieu de wilaya dénommé «Petit Paris».