Maître Belabed Abdelkrim, représentant de la Ligue algérienne des droits de l'homme (LADH) dans la wilaya de Aïn Témouchent, a remis à notre bureau une copie de la lettre adressée au wali de Aïn Témouchent, en l'occurrence Mme Nouria-Yamina Zerhouni, dans laquelle il signalait : «Nous regrettons énormément de voir tomber des vies de citoyens une à une à cause du passage du train à l'intérieur de la ville de Aïn Témouchent. Car, le 8 du mois en cours fut aussi le tour d'une autre victime». Cette lettre est la seconde en moins d'un mois. «Et en date du 24 novembre, alors que l'Algérie commémorait la journée relative aux droits de l'enfant, un enfant a été fauché par le train et un autre grièvement blessé». Sur ce, il renouvelle une fois de plus sa demande de voir les collectivités locales, avec à leur tête le wali de Aïn Témouchent, se pencher sérieusement sur ce problème pour éviter que d'autres vies humaines connaissent la même tragédie. Ainsi, Me Abdelkrim propose la réalisation d'une clôture tout le long de la partie du rail traversant la ville et la multiplication des gardiens au niveau des autres localités par où passe le train. En plus de ce qu'a rapporté la lettre du président du bureau de wilaya de la LAHD, un fait retient l'attention des observateurs qui empruntent la bretelle reliant la RN2 et le CW18, sur laquelle se trouve un passage à niveau des chemins de fer. Depuis plus de trois mois, un poste de gardiennage a été réalisé à ce niveau mais il n'est pas gardé. Les automobilistes qui se rappellent de plusieurs accidents survenus à ce passage avaient manifesté de la satisfaction lorsqu'ils ont cru qu'un gardien devait être affecté par l'autorité qui a réalisé cet ouvrage. Mais rien de cela et le poste, construit à moins de deux mètres de la ligne, a rendu la visibilité difficile. Les risques sont devenus plus importants car les automobilistes abordent le passage avec de l'assurance, supposant un gardien sur place.