Entamées depuis déjà plusieurs semaines à l'échelle de la wilaya, les visites de travail à travers les 13 communes ont permis au nouveau wali de la wilaya de Ghardaïa de s'instruire sur les réalités du terrain et d'évaluer l'avancement des projets d'aménagement en cours de réalisation. Ces tournées, qui viennent de se clôturer par une seconde visite réservée jeudi pour le chef-lieu, au niveau de la palmeraie et à Oued-Néchou, ont permis au wali M. Ahmed Adli et à son exécutif de la wilaya de faire un constat sur l'avancement des travaux des projets en cours et de recenser les lacunes auxquelles sont confrontées certaines populations. Tout particulièrement celles des zones éloignées, telles que «El-Ménia, Berriane et Guerrara». Il s'agit principalement des opérations d'aménagements urbains et des difficultés en matière d'habitat. D'autres préoccupations concernent tout particulièrement le relogement des sinistrés touchés par la catastrophe du 1er octobre 2008, qui, selon la société civile, s'avère trop tardif et déficient. L'emploi des jeunes, la santé, le gaz naturel et l'assainissement ont été également évoqués par les habitants des différentes localités visitées. Pour mieux cerner la complexité des besoins individuels et collectifs, le wali avait accordé des audiences «sur le site» aux citoyens de ces localités. Nombre de solutions sont prises séance tenante à l'issue d'une libre discussion à laquelle ont participé les directeurs exécutifs, le chef de daïra ou le P/APC concerné par le cas. D'autre part, le wali avait rencontré en séance plénière l'ensemble des composantes de la société civile locale. A l'issue d'un débat, d'autres solutions consensuelles ont été également proposées sur le registre des actions dites urgentes. Le tout a fait, en fin de visite, l'objet d'un conseil de wilaya qui précise les actions à mener et leurs délais d'exécution. Ces visites du terrain par le nouveau wali annoncent, selon un programme de travail défini, une activité similaire pour à la fois évaluer la fin de l'exécution des projets relevant du dernier plan quinquennal 2005/2009, en prenant en charge les lacunes les plus pressantes, et prévoir un bon démarrage et une parfaite application du plan quinquennal 2010/2014. Il est vrai que ce schéma de travail intensif démontre que «l'ensemble de la wilaya de Ghardaïda est actuellement en chantier». Mais, subséquent, une expression de la société civile au niveau du chef-lieu de la wilaya en particulier, qui constate et dénonce qu'il reste beaucoup à faire au niveau des cités du grand quartier «Belghanem», qui sont visiblement loin de sortir de leur léthargie», ce qui explique qu'elles doivent être davantage consolidées par une multitude d'initiatives en matière d'aménagements urbains manquants. «Notamment le bitumage et pavage des rues et ruelles». Ce qui prouve, si besoin est, que les citoyens apaiseront leur esprit, reprendront confiance et s'engageront à participer activement à la nouvelle dynamique engagée depuis peu de temps par le nouveau wali.