Une ambiance toute particulière a régné durant l'après-midi de lundi à l'occasion de la fête religieuse du «Mawlid Ennabaoui Echarif», à l'établissement de rééducation de Médéa qui compte actuellement 180 détenus dont 8 femmes. Une après-midi récréative organisée à l'initiative du directeur de cet établissement avec l'aide précieuse des scouts musulmans algériens et rehaussée par la présence du juge d'application des peines, du procureur de la République près le tribunal de Médéa, du commissaire des SMA pour la wilaya de Médéa, des représentants du Croissant-Rouge algérien, de l'APC de Médéa et du secteur de la formation professionnelle. Après la lecture de versets du saint coran faite par un jeune détenu, l'écoute de l'hymne national et les paroles de bienvenue prononcées par le directeur de cet établissement, l'on est passé à un concours inter groupes de détenus portant sur les connaissances en Islam. Un concours entrecoupé de sketches présentés par des détenus et de jeunes scouts. S'ensuivit une causerie religieuse animée par l'imam de cet établissement de rééducation et portant sur les valeurs et l'importance de la célébration du «Mawlid Ennabaoui Echarif». Une cérémonie qui prendra fin par la remise de cadeaux aux heureux lauréats des différents concours qui avaient été organisés à l'occasion de cette célébration du «Mawlid Ennabaoui Echarif» et portant sur «la psalmodie du coran», «l'écriture littéraire», la «meilleure voix» Ceci, côté hommes. Alors que du côté des femmes, la même ambiance régnait avec, pour ajouter à la splendeur de cette célébration, des youyous stridents et des chansons religieuses à la gloire de cette journée de la naissance du Prophète Mohamed, que le salut soit sur Lui. Des festivités religieuses du «Mawlid Ennabaoui Echarif» qui se sont prolongées dans la soirée au niveau de toutes les mosquées de la ville de Médéa et plus particulièrement à «Mesdjed Ennour» dont la cérémonie était rehaussée par la présence du wali de Médéa, M. Brahim Merad, qu'accompagnaient toutes les autorités locales et civiles et militaires. Une cérémonie ponctuée par la remise de prix aux meilleurs récitants du coran. Nous ne saurions terminer sans souligner le fait que, pour la première fois depuis ces dix dernières années, c'est un Mawlid Ennabaoui Echarif moins «explosif» qu'il nous a été donné de constater avec soulagement au regard du peu d'accidents survenus.