Dans le cadre des échanges culturels inter-wilayas, initiés par le ministère de la Culture, l'antique Sétifis qui occupe la moitié nord de la région de la petite Kabylie, sur une superficie de 6.500 km², habitée par 1.627.485 âmes, s'invite dans la «ville des eaux» et expose à la maison de la Culture Mustapha Khalef, ses magnificences. La ville qui abrite Aïn El Fouara, «une œuvre artistique, imposante et incontournable pour le visiteur, construite par Saint Vidal en 1898», est-il noté, se déplace à partir d'aujourd'hui mardi à Saïda, pour faire connaître» à ceux qui n'ont pas eu le plaisir et l'occasion» de visiter les sites et vestiges, ville romaine de Djemila. «Cuicul, bâtie en 98 et classée patrimoine mondial de l'humanité en 1981", Hammam Guergour, arrosé par les sources de Sidi El Djoudi, les monts des Babors : deux massifs jumeaux culminant à 1.689 m pour le Tababort et 2004 m pour le babors, le tapis de Guergour, la dinanderie de l'est et la bijouterie de la petite Kabylie. Mais encore la M'laya, voile noire porté par la Sétifienne» depuis l'époque Ottomane, en signe de deuil à la mort de Salah Bey», est-il raconté. Le public saidéen friand de connaissances saura apprécier et rendre hommage aux artisans du 8 Mai 1945; la «ville des eaux» ayant débuté sa manif, le 02 mai 45, «une semaine auparavant ignorant le report de la date du soulèvement» témoignent, des historiens. La rencontre des Hauts Plateaux est placée sous le signe de l'histoire commune, à transposer dans un futur commun reposant sur l'expérience de Sétif et les ressources de Saïda.