Ils étaient plus de 200 citoyens ayant déposé des dossiers en 2001, pour bénéficier de logements promotionnels de l'AADL à s'être rassemblés, lundi devant le siège de l'agence régionale (ex EPLF), afin de demander des éclaircissements quant à leur inscription sur la liste des bénéficiaires. Nombreux d'entre eux affirment avoir déposé des dossiers juste après l'ouverture de l'agence à Blida, c'est-à-dire en août 2001 et certains déclarent posséder des numéros délivrés parmi les premiers, mais, à ce jour, ils n'ont reçu aucune réponse ni positive ni négative. Ils s'interrogent en outre sur les raisons qui sont derrière leur mise à l'écart, alors que près des deux tiers des logements ont été attribués, surtout qu'à chaque fois qu'ils se présentent auprès de l'agence pour demander des explications, on leur répond que les projets n'ont pu être lancés à cause du manque d'assiettes foncières. Ayant perdu tout espoir, ils réclament maintenant la désignation d'une commission d'enquête qui sera chargée de faire la lumière sur la manière dont ont été affectés les logements AADL, essentiellement pour le programme des 540 logements dont 5 blocs n'auraient pas été attribués, selon les affirmations des citoyens. Quant au directeur de l'agence régionale, il a déclaré ne pas avoir les prérogatives pour répondre ou donner des explications à la presse. Voyant qu'ils n'allaient avoir aucune réponse à leurs questionnements, les protestataires se sont rendus à la wilaya où leurs représentants ont été reçus par le chef de cabinet qui leur aurait demandé de patienter une quinzaine de jours pour qu'il puisse s'enquérir, de manière efficiente, sur les tenants et aboutissants de cette affaire. Pour les citoyens, ils n'entendent pas s'arrêter là et affirment qu'ils organiseront d'autres sit-in jusqu'à la satisfaction de leurs revendications qu'ils estiment légitimes.