Après avoir été délogés du quartier des Castors par les riverains qui ne pouvaient plus de leur nuisance, les vendeurs de véhicules d'occasion ont déménagé vers la place du quartier de l'hippodrome, un déménagement pas si loin du premier point de ralliement de tous les courtiers, vendeurs et acheteurs de véhicules vieux ou neufs. Une petite placette où la circulation est devenue presque impossible. Même les passants ont du mal à circuler dans un endroit rendu encore plus exigu avec les deux terrasses de café qui squattent tout le trottoir. En fin de journée, des disputes éclatent entre les riverains, les courtiers et les vendeurs de véhicules d'occasions qui stationnent n'importe comment. Les habitants du coin viennent d'adresser une pétition à toutes les autorités pour interdire ce genre de commerce qui les pénalise.» Je ne peux même pas stationner devant ma demeure, et quand j'ai une urgence comme amener quelqu'un à l'hôpital, ça devient vraiment dramatique et même les transporteurs «taxieurs» ne vous déposent jamais dans le coin à cause de l'embouteillage créé par ce marché informel», dira sans ambages un habitant du coin. Pour rappel, l'association de quartier des Castors, qui s'est essayée à plusieurs méthodes, notamment en posant des blocs de pierres sur les côtés, n'a pas eu raison de ce commerce jusqu'à l'intervention de la force publique. Au quartier de Bastié également, vers les coups de 16 heures, sur l'avenue principale, les embouteillages sont devenus quotidiens, la cause en est les stationnements maladroits des vendeurs de véhicules et même de leurs manoeuvres qui rendent la circulation impossible. Oran est vaste et les terrains vagues situés dans les extrémités ne manquent pas pour ce genre de commerce qui crée l'anarchie là où il s'installe, affirme, révolté, un habitant du quartier l'hippodrome.
