Le procès en appel des policiers et cadres de la sûreté de wilaya de Constantine, condamnés à deux ans de prison chacun pour négligence par le tribunal correctionnel de Chelghoum Laïd, il y a trois mois environ, dans l'affaire «Toufouti Kamel», s'est ouvert hier à la cour de Constantine, en présence d'une nombreuse assistance composée des parents de la victime, des témoins et des curieux. Le procès qui a commencé le matin, s'est poursuivi durant toute l'après-midi avec les plaidoiries des avocats et de la partie civile. Après c'était au tour du procureur de faire son réquisitoire, réclamant trois ans d'emprisonnement pour tous les accusés et une amende de 20.000 dinars pour chacun, mettant en exergue une responsabilité collective. Le relais sera ensuite passé aux avocats de défense, une vingtaine de robes noires. Aux environs de 16 heures, les plaidoiries des avocats de la défense n'avaient pas encore commencé. Pour rappel, le jeune Toufouti Kamel, habitant de Hamma Bouziane, avait été trouvé mort dans les locaux de la police judiciaire de Constantine au mois de décembre de l'année passée.