En visite d'exploration hier à Oran, l'ambassadeur britannique à Alger, Martyn Keith Roper, a annoncé la tenue d'une rencontre au mois d'octobre à Alger pour discuter des mesures à prendre dans le cadre de la lutte antiterroriste. Selon le représentant diplomatique du Royaume-Uni, la coopération dans ce domaine entre les deux pays se poursuit du fait du rôle clé que peut jouer l'Algérie dans la lutte antiterroriste. L'ordre du jour de cette rencontre, qui vient après celle tenue au mois de décembre à Londres, est l'examen de la question du paiement de rançons contre la libération des otages. La position de la Grande-Bretagne et de l'Algérie sur ce point est très claire, affirme l'ambassadeur. Les deux pays refusent de payer des rançons et tous les efforts seront déployés dans ce sens. Sur la position de l'Algérie par rapport à la révolution en Libye, et notamment son absence à la dernière réunion du groupe de contact à Londres, le représentant diplomatique du Royaume-Uni s'est abstenu de faire tout commentaire sur le sujet, se contentant juste de souligner, à propos de la position de l'Algérie, que «c'est au gouvernement algérien de décider». Il déclare cependant, concernant la révolution libyenne, que «nous voulons que Kadhafi quitte le pays et qu'un dialogue politique entre les parties soit établi». Concernant sa troisième visite à Oran à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO), M. Martyn Keith Roper a exprimé la volonté du Royaume-Uni de coopérer avec l'Algérie dans le domaine économique, dans le secteur de l'énergie, de l'éducation et le bâtiment. Sa visite donc dans cette wilaya est une visite d'exploration dans le seul but de réaliser des projets en commun. Il a annoncé, d'autre part, le projet de création, ici à Oran, d'un centre de la langue anglaise et de la possibilité de coopération avec l'université pour assurer la formation des professeurs.