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Le toxicomane doit être traité comme un malade
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 07 - 2011

Il faut considérer le phénomène de la drogue et la toxicomanie comme un problème de santé publique et ce, à la manière de ce qui a été fait pour la tuberculose et la poliomyélite qui ont requis, à des époques différentes,la mobilisation de toute la société pour les éradiquer.
Et on sait aujourd'hui que ces deux maladies ont été presque éradiquées, en tout cas bien maitrisées, a déclaré hier, dans une conférence de presse le docteur Benarab Abdallah, président de la fédération nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie (FNLDT). Le conférencier a présenté les résultats d'une enquête comparative faite dans tous les lycées, CEM et centres de formation professionnelle de la ville des ponts, menée de janvier à juin 2011 parmi des échantillons de jeunes fumeurs fréquentant ces établissements scolaires. Selon les informations recueillies pendant cette enquête, il est apparu nettement que les fumeurs occasionnels et les habitués, c'est-à-dire les toxicomanes, sont plus nombreux dans les établissements de formation où ils constituent 14,68 % de l'échantillon, dont 7,18 sont des toxicomanes, contre 1O, 05 % dans les lycées avec 4,55 % de toxicomanes. Selon le D. Benarab, cette conférence de presse fait suite aux deux manifestations qui ont eu lieu au cours du mois de juin dernier, la première au Palais des Nations à Alger où la FNLDT a été conviée à présenter, dans le cadre des états généraux de la société civile, des propositions dans son domaine propre. Ces propositions ont été renouvelées à la faveur de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la drogue et la toxicomanie du 26 juin courant. « Je trouve, a commenté le Dr. Benarab, qu' après plusieurs années de traitement du phénomène sur le terrain par les 23O associations affiliées à la FNLDT et activant au niveau de 24 wilayas, que les conclusions retenues dans une plate-forme qui a été communiquée aux secteurs concernés, doivent être prises en considération». Il a cité l'essentiel de ces recommandations qui s'articulent sur la mise en place des programmes adaptés à notre pays et axés sur la prévention et non la répression. A ce propos, le président de la FNLDT pense que la lutte menée par des juristes au sein de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie a montré ses limites «parce qu'elle n'a pas pris en charge les côtés sensibilisation et prévention et s'est limitée à la répression du phénomène», a-t-il reproché. Aussi, a-t-il ajouté, «nous avons demandé en haut lieu à ce que cet organisme soit intégré au ministère de la Santé, ou, à la limite, créer un institution de coordination entre les ministères, à l'image de ce qui existe en France avec la mission interministérielle pour la lutte contre la drogue et la toxicomanie parce que, dans le monde entier, les toxicomanes sont considérés désormais comme des malades et non plus comme des délinquants. Les spécialistes ont compris que la lutte contre la drogue doit obligatoirement passer par la sensibilisation et la prévention et que le toxicomane doit être pris en charge médicalement pour éviter qu'il ne devienne dealer». En traitant le malade, on réduit du même coup le trafic et la propagation du phénomène », a estimé le conférencier en insistant sur le fait qu'il faut aussi y mettre les moyens. Il a préconisé la multiplication des centres de soins et de prise en charge des toxicomanes car « les deux qui existent actuellement en Algérie, celui de Blida et celui d'Oran ont de très faibles capacités (environ 6 lits chacun) », dira-t-il. Et d'ajouter que « comme ces centres seront dotés de médecins formés et que cette catégorie n'existe pas chez nous du fait que les instituts de formation ne prévoient pas de modules sur la drogue et la toxicomanie dans le cursus de formation, il faut donc adapter le programme de formation aux besoins ». Pour le ministère de l'Education nationale, considère le Dr. Benarab, cette idée doit être également prise en compte en ajoutant, par exemple dans le domaine de l'éducation civique, un ou deux cours dans l'année sur cette question. En troisième lieu il faut traiter le phénomène au niveau du chômage des jeunes en assouplissant notamment les dispositifs de l'emploi pour faciliter la création d'entreprises par les jeunes diplômés sortis de l'université et leur éviter, à eux et à ceux qu'ils seront amenés à employer dans leurs entreprises, d'être rattrapés par le phénomène, conclut l'intervenant.

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