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Crise de l'euro: La morale grecque
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 07 - 2011

Les chefs d'Etat et de gouvernement des 17 pays de la zone euro ont effacé une grande partie de la dette grecque. Ils ont ouvert la voie à une mutualisation de la dette européenne et «obéi» aux règles du marché financier international.
Finalement la Grèce ne déposera pas son bilan pour déclarer sa faillite: les 16 autres pays de la zone euro, le FMI et les banques privées l'ont reconnue insolvable et effacé la plus grande partie de sa dette. Mieux, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'euro land sont allés au-delà des 110 milliards d'euros demandés par la Grèce: ils lui ont accordé 160 milliards, dont 51 milliards provenant des banques privées, fonds d'investissements, assureurs, etc. Ce prêt exceptionnel s'apparente, par ailleurs, comme un plan de «prévention» des risques financiers qui menacent d'autres pays de la zone euro et de l'UE d'une manière générale. Le geste envers la Grèce permet d'éloigner le spectre de la faillite des économies de l'Italie, Espagne, Portugal et même la France dont la dette publique avoisine les 8% du PIB. Dans ce même ordre d'idée, la réunion d'hier a décidé d'élargir la facilité de prêts auprès du Fonds de stabilité financière (FESF). Les gouvernements peuvent, désormais, faire appel au FESF en cas de besoin. Bien sûr la capacité (fonds) du FESF sera augmentée pour lui permettre le rachat des titres des dettes des Etats membres. Ainsi, et comme nous l'annoncions dans l'édition de jeudi, ce n'est pas le manque de fonds qui pose problème à la zone euro, mais plutôt la gestion et la répartition des risques entre Etats et privé qui est en jeu. Le fait d'abandonner une partie de la dette grecque, d'allonger la durée des prêts et surtout de faire porter la majeure partie des risques par les Etats répond parfaitement à la logique traditionnelle du libéralisme financier. Dans le cas de la Grèce, ce sont les Etats qui ont garanti et pris en charge sa dette évaluée à près de 350 milliards d'euros.
D'ailleurs, l'idée d'instaurer une taxe bancaire ou d'un impôt spécial sur les transactions financières internationales a été vite abandonnée. Tout de suite après que le Sommet de Bruxelles eut diffusé ses premières conclusions, les marchés financiers ont réagi positivement et les places boursières affichaient une tendance à la hausse. Tout un symbole. En somme, après quelques hésitations et résistances à la pression du capital financier international, l'UE a décidé d'entrer dans le jeu spéculatif et d'ouvrir les portes de l'endettement des Etats. Les plans d'austérité brandis un moment ont atteint les limites autorisées par le marché libéral mondial. La croissance tant recherchée par les Etats ne peut s'accommoder de plus d'austérité. Maintenant que l'Europe a ouvert la voie à l'endettement sur le long terme, les USA ne trouveront pas de difficultés supplémentaires pour faire pareil: le président Obama est assuré du vote du Congrès le 2 août prochain pour un relèvement du plafond de la dette publique américaine. Faut rappeler que l'échange commercial entre les USA et l'UE atteint, quotidiennement, plus de 100 milliards de dollars. Cependant, reste une inconnue: par quel miracle les Etats de l'UE vont réduire, comme ils se sont engagés à le faire, les déficits et dettes publics avant 2014, alors qu'ils se sont prononcés pour les crédits tous azimuts ? Pourtant l'adage dit bien qui paie ses dettes s'enrichit.


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