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Quand légalité internationale rime avec loi du plus fort
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 08 - 2011

L'intervention militaire en Libye sous couvert de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU a outrepassé l'objectif qui lui a été assigné, à savoir empêcher le dictateur de Tripoli de faire usage de son aviation et de ses armes lourdes contre la population libyenne entrée en révolte contre lui.
Tant que les bombardements opérés dans ce cadre ont visé effectivement à neutraliser le potentiel en ces deux armes dont disposait Kadhafi, la légalité des opérations n'a pas posé problème à l'opinion internationale. Mais dès lors que des dirigeants politiques d'Etats membres de l'OTAN, à qui a été confiée la mission d'intervention, ont, par interprétation spécieuse du contenu de la résolution des Nations unies, fixé à cette intervention des buts outrepassant la seule protection de la population, questionnement et doute quant à sa conformité avec le droit se sont fait jour.
Les bombardements effectués par l'armada aérienne de l'OTAN ne visent plus des cibles militaires uniquement. Au motif que les troupes de Kadhafi utiliseraient des infrastructures civiles à des fins militaires, les stratèges de l'OTAN en ont fait des cibles et ordonné leur destruction.
Sans pour autant faire la preuve qu'il y avait une nécessité militaire conforme à l'esprit de la résolution 1973. Cette stratégie pour le moins aveugle fait autant de morts, sinon plus, parmi la population que les affrontements qui opposent la rébellion aux partisans du colonel Kadhafi.
A ce niveau de la tuerie, il n'est plus question de parler de «bavures «mais d'une opération froidement et délibérément menée, dont l'objectif est de terroriser la frange de la population libyenne encore fidèle à son «guide».
Pour des actions de ce genre ordonnées par des hommes politiques et des chefs militaires dans d'autres conflits ayant eu cours dans le monde, il a été aussitôt accolé le qualificatif de crimes de guerre, voire de crimes contre l'humanité et la justice internationale actionnée pour poursuivre leurs acteurs.
Libye, ceux qui ont décidé de bombarder où et quand ils le veulent ont la conscience tranquille. Le jeu de massacre est couvert par la résolution 1973. Ils tuent au nom de la communauté internationale, prise au piège de son acceptation d'une légalité internationale dont le fondement est la loi du plus fort.
Qu'est-ce d'autre en vérité cette légalité internationale quand des grandes puissances l'adaptent à leurs intérêts nationaux et font interdiction aux faibles d'en discuter la monopolisation par eux de son interprétation et de son application ? Pour avoir osé dire que dans le cas libyen il est fait un mauvais usage de la résolution 1973, l'Algérie a essuyé un tir croisé, dont les protagonistes ont manœuvré pour la mettre au banc des accusés en tant que soutien d'un dictateur et d'un régime universellement condamnés.
Diversion parmi d'autres pour faire oublier que l'intervention qui se poursuit en Libye est, elle, désormais hors la loi : car loin de protéger la population libyenne, elle participe à son extermination et en «bonne conscience».
La légalité internationale étant faite de deux poids, deux mesures, le procureur du Tribunal pénal international s'active à réunir des dossiers de mise en accusation pour Gbagbo, Bachar El-Assad ou Ali Abdallah Salah.
Ceux qui, en Occident, ont programmé et ordonné les bombardements en Libye ne seront nullement confrontés à son activisme justicier. Leur lecture du contenu de la résolution de l'ONU a force de vérité aux yeux de ce procureur. Il est vrai qu'elle produit des conséquences qui sont tout bénéfice pour l'Occident.


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