Avancement des discussions à l'ONU sur le projet d'une résolution du Conseil de sécurité qui élargit le champ des sanctions et ouvre la voie à une utilisation des moyens nécessaires pour stopper l'offensive de Kadhafi", selon le ministre français des AE. Les troupes fidèles au colonel Kadhafi avancent vers Benghazi. «Dans 48 heures tout sera fini», estime Seïf El Islam. Avancement des discussions à l'ONU sur le projet d'une résolution du Conseil de sécurité qui élargit le champ des sanctions et ouvre la voie à une utilisation des moyens nécessaires pour stopper l'offensive de Kadhafi", selon le ministre français des AE. Les troupes fidèles au colonel Kadhafi avancent vers Benghazi. «Dans 48 heures tout sera fini», estime Seïf El Islam. Plus rien ne semble vouloir arrêter les forces fidèles au colonel Kadhafi qui, au trentième jour de l'insurrection populaire, avancent inéxorablement vers la « capitale » des rebelles, Benghazi. Sur le plan diplomatique, l'échec des grandes puissances réunies ces deux derniers jours au sein du G8 à Paris, pour débattre sur l'option d'une zone d'exclusion aérienne, est consommé. Elles ont écarté, faute de consensus, l'option militaire pour ralentir les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées. La date de la réunion des membres du Conseil de sécurité n'est pas encore fixée. Il n'est pas sûr que la Chine et la Russie suivent la proposition française, soutenue dans une moindre mesure par la Grande-Bretagne. Il y a lieu de croire que l'on s'achemine vers des sanctions renforcées, même si «la France, avec la Grande-Bretagne et le Liban viennent de déposer, (hier) à New York le projet de résolution qui nous donnerait le mandat attendu» a dit le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, soulignant que «le président de la République, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique David Cameron, viennent d'appeler solennellement les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à l'examiner et à l'adopter". Selon le chef de la diplomatie française, «seule la menace de l'emploi de la force peut arrêter Kadhafi. C'est en bombardant, avec les quelques dizaines d'avions et d'hélicoptères dont il dispose réellement, les positions de ses opposants que le dictateur libyen a renversé la balance», proposant de "neutraliser ses moyens aériens par des frappes ciblées. C'est ce que la France et la Grande-Bretagne proposent depuis deux semaines", a-t-il relevé, posant deux conditions pour la légalité de cette action : obtenir un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, seule source de droit international en matière d'usage de la force, agir non seulement avec le soutien mais aussi la participation effective de pays arabes. «Cette deuxième condition est en voie d'être remplie: plusieurs pays arabes nous ont assuré qu'ils participeraient», ajoute-t-il. Il semble que, selon les propos du ministre que "plusieurs pays arabes" étaient prêts à "une participation effective" à une opération militaire en Libye. Il n'y a pas que la Ligue arabe qui soutient l'idée de l'usage de la force pour stopper l'avancée des troupes du n° 1 libyen. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui avait recommandé lors d'une réunion le 8 mars l'établissement d'une zone exclusion aérienne au-dessus de la Libye mais rejeté toute intervention militaire directe, «va tenir une réunion ministérielle urgente sur la Libye samedi», a annoncé un communiqué de l'organisation, publié hier. La réunion, qui aura lieu à Jeddah (Arabie saoudite), siège de l'organisation, vise à "débattre des développements en Libye et prendre les décisions adéquates concernant la situation dans cet Etat membre" de l'OCI, a ajouté le communiqué publié. «Dans 48 heures, tout sera fini» Sur le terrain des opérations, les déclarations triomphalistes des dirigeants libyens laissent à penser que la déroute des insurgés est presque consommée. Le guide de la Jamahiria, a affirmé mardi soir être "déterminé à écraser les ennemis", tandis que son commandement annonçait une offensive sur Benghazi. Son fils, Saïf al Islam Kadhafi, a estimé dans une interview diffusée hier sur Euronews que les forces régulières libyennes auront repris le contrôle de tout le pays dans les prochaines 48 heures. «Dans 48 heures, tout sera fini. Nos forces sont presque à Benghazi», la place forte des rebelles, dit-il. Quelle que soit la décision de la communauté internationale contre le régime libyen, "ce sera trop tard", ajoute-t-il. Dans la ville, siège du Conseil national de transition créé mi-février par les insurgés, une atmosphère de nervosité et de défiance prévaut, selon un journaliste d'une agence de presse, présent sur place. Certains prédisent un bain de sang alors que d'autres comptent sur les combattants insurgés pour tenir en échec l'offensive gouvernementale. Des habitants de la ville disent avoir trouvé dans les rues des tracts leur enjoignant d'abandonner la lutte contre Kadhafi pour éviter des mesures de rétorsion. Salah Ben-Saoud, ancien secrétaire adjoint au ministère de l'Agriculture, a déclaré à Benghazi que la ville connaissait une vie normale. Hier, le calme régnait dans le ville, "Les pro-Kadhafi n'ont pas vraiment montré leur visage, a-t-il dit. Le bruit a couru qu'il (Kadhafi) tenterait de reprendre Benghazi, ce qui a rendu les gens un peu nerveux, mais (...) on ne pense pas ici qu'il réussirait s'il essayait." Cependant, ordre est donné à "l'ensemble des unités militaires loyalistes présentes dans l'est de la Libye à rallier l'offensive gouvernementale en direction de Benghazi", rapporte la télévision nationale libyenne. Ce qui présage d'un assaut imminent sur le fief de la rébellion, tandis les rebelles se font l'écho, que des combats auraient toujours lieu à Ajdabiya, qui serait repassée aux mains des insurgés. Dans la ville de Misrata, située à 200 km à l'est de Tripoli, des combattants anti-kadhafistes contactés par une agence de presse se sont dits résolus à se défendre malgré leur infériorité militaire."Des bombardements très intenses sont en cours, en provenance de trois directions. Ils ont recours à des armes lourdes, notamment des chars et des pièces d'artillerie", a déclaré l'un d'entre eux, joint par téléphone. "Ils pratiquent le pilonnage lourd parce qu'ils semblent chercher à se frayer un chemin à leur infanterie pour qu'elle pénètre dans la ville." Il ne reste pour les insurgés que la décision que prendra le Conseil de Sécurité. Mais il sera peut-être trop tard pour faire pression sur le N°1 libyen pour qu'il quitte le pouvoir. Plus rien ne semble vouloir arrêter les forces fidèles au colonel Kadhafi qui, au trentième jour de l'insurrection populaire, avancent inéxorablement vers la « capitale » des rebelles, Benghazi. Sur le plan diplomatique, l'échec des grandes puissances réunies ces deux derniers jours au sein du G8 à Paris, pour débattre sur l'option d'une zone d'exclusion aérienne, est consommé. Elles ont écarté, faute de consensus, l'option militaire pour ralentir les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées. La date de la réunion des membres du Conseil de sécurité n'est pas encore fixée. Il n'est pas sûr que la Chine et la Russie suivent la proposition française, soutenue dans une moindre mesure par la Grande-Bretagne. Il y a lieu de croire que l'on s'achemine vers des sanctions renforcées, même si «la France, avec la Grande-Bretagne et le Liban viennent de déposer, (hier) à New York le projet de résolution qui nous donnerait le mandat attendu» a dit le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, soulignant que «le président de la République, Nicolas Sarkozy, et le Premier ministre britannique David Cameron, viennent d'appeler solennellement les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à l'examiner et à l'adopter". Selon le chef de la diplomatie française, «seule la menace de l'emploi de la force peut arrêter Kadhafi. C'est en bombardant, avec les quelques dizaines d'avions et d'hélicoptères dont il dispose réellement, les positions de ses opposants que le dictateur libyen a renversé la balance», proposant de "neutraliser ses moyens aériens par des frappes ciblées. C'est ce que la France et la Grande-Bretagne proposent depuis deux semaines", a-t-il relevé, posant deux conditions pour la légalité de cette action : obtenir un mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, seule source de droit international en matière d'usage de la force, agir non seulement avec le soutien mais aussi la participation effective de pays arabes. «Cette deuxième condition est en voie d'être remplie: plusieurs pays arabes nous ont assuré qu'ils participeraient», ajoute-t-il. Il semble que, selon les propos du ministre que "plusieurs pays arabes" étaient prêts à "une participation effective" à une opération militaire en Libye. Il n'y a pas que la Ligue arabe qui soutient l'idée de l'usage de la force pour stopper l'avancée des troupes du n° 1 libyen. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) qui avait recommandé lors d'une réunion le 8 mars l'établissement d'une zone exclusion aérienne au-dessus de la Libye mais rejeté toute intervention militaire directe, «va tenir une réunion ministérielle urgente sur la Libye samedi», a annoncé un communiqué de l'organisation, publié hier. La réunion, qui aura lieu à Jeddah (Arabie saoudite), siège de l'organisation, vise à "débattre des développements en Libye et prendre les décisions adéquates concernant la situation dans cet Etat membre" de l'OCI, a ajouté le communiqué publié. «Dans 48 heures, tout sera fini» Sur le terrain des opérations, les déclarations triomphalistes des dirigeants libyens laissent à penser que la déroute des insurgés est presque consommée. Le guide de la Jamahiria, a affirmé mardi soir être "déterminé à écraser les ennemis", tandis que son commandement annonçait une offensive sur Benghazi. Son fils, Saïf al Islam Kadhafi, a estimé dans une interview diffusée hier sur Euronews que les forces régulières libyennes auront repris le contrôle de tout le pays dans les prochaines 48 heures. «Dans 48 heures, tout sera fini. Nos forces sont presque à Benghazi», la place forte des rebelles, dit-il. Quelle que soit la décision de la communauté internationale contre le régime libyen, "ce sera trop tard", ajoute-t-il. Dans la ville, siège du Conseil national de transition créé mi-février par les insurgés, une atmosphère de nervosité et de défiance prévaut, selon un journaliste d'une agence de presse, présent sur place. Certains prédisent un bain de sang alors que d'autres comptent sur les combattants insurgés pour tenir en échec l'offensive gouvernementale. Des habitants de la ville disent avoir trouvé dans les rues des tracts leur enjoignant d'abandonner la lutte contre Kadhafi pour éviter des mesures de rétorsion. Salah Ben-Saoud, ancien secrétaire adjoint au ministère de l'Agriculture, a déclaré à Benghazi que la ville connaissait une vie normale. Hier, le calme régnait dans le ville, "Les pro-Kadhafi n'ont pas vraiment montré leur visage, a-t-il dit. Le bruit a couru qu'il (Kadhafi) tenterait de reprendre Benghazi, ce qui a rendu les gens un peu nerveux, mais (...) on ne pense pas ici qu'il réussirait s'il essayait." Cependant, ordre est donné à "l'ensemble des unités militaires loyalistes présentes dans l'est de la Libye à rallier l'offensive gouvernementale en direction de Benghazi", rapporte la télévision nationale libyenne. Ce qui présage d'un assaut imminent sur le fief de la rébellion, tandis les rebelles se font l'écho, que des combats auraient toujours lieu à Ajdabiya, qui serait repassée aux mains des insurgés. Dans la ville de Misrata, située à 200 km à l'est de Tripoli, des combattants anti-kadhafistes contactés par une agence de presse se sont dits résolus à se défendre malgré leur infériorité militaire."Des bombardements très intenses sont en cours, en provenance de trois directions. Ils ont recours à des armes lourdes, notamment des chars et des pièces d'artillerie", a déclaré l'un d'entre eux, joint par téléphone. "Ils pratiquent le pilonnage lourd parce qu'ils semblent chercher à se frayer un chemin à leur infanterie pour qu'elle pénètre dans la ville." Il ne reste pour les insurgés que la décision que prendra le Conseil de Sécurité. Mais il sera peut-être trop tard pour faire pression sur le N°1 libyen pour qu'il quitte le pouvoir.