Ballottés entre la commune et la daïra, les bénéficiaires des 100 locaux commerciaux au niveau de la commune d'Es-Sénia ne savent plus vers quelle institution se diriger pour verser leurs loyers. Selon des bénéficiaires qui se sont déplacés, hier, au siège de notre rédaction, pour la deuxième année consécutive, ils n'ont pu verser leurs loyers. Nos interlocuteurs affirment qu'ils s'étaient déplacés, hier, vers les services de la commune, mais une fois sur place on leur a signifié que le versement des loyers devrait se faire au niveau de la daïra. Une fois arrivé à la daïra, ils ont été renvoyés illico presto vers la commune. Nos interlocuteurs signalent que la première année, le paiement des loyers a été effectué au niveau de la commune d'Es-Sénia. «Pour seule réponse, on nous a indiqué que des instructions ont été adressées à l'APC pour diriger tous les bénéficiaires vers la daïra. Pourtant, au départ, nous avons versé nos loyers au niveau de la commune», assure une des bénéficiaires. De crainte de voir cumuler les arriérés de loyers, les bénéficiaires ont lancé un appel au chef de daïra pour trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais. Il y a lieu de signaler que chaque bénéficiaire paie un loyer de quelque 4.000 dinars par an. La majeure partie de ces bénéficiaires n'ont toujours pas exploité ces locaux pour diverses raisons, notamment l'achèvement de certains travaux. D'autre part et toujours à propos de locaux commerciaux, des sources proches de la commune d'Oran affirment que le maire d'Oran a décidé de sévir contre tous les bénéficiaires de locaux qui les ont laissés à l'abandon. Ces locaux leur seront retirés et remis à d'autres bénéficiaires qui s'engageront à démarrer leurs activités, s'ils ne se manifestent pas. Cette décision intervient après les mises en demeure adressée aux bénéficiaires qui n'ont toujours pas exploité ces locaux. Il y a lieu de signaler que quelque 180 locaux commerciaux ont été réalisés à travers les 12 secteurs urbains. Certains de ces locaux ont été abandonnés et d'autres ont subi des dégradation ou des vols. C'est la raison qui a incité le maire d'Oran à intervenir et mettre un terme à cette situation.