En s'inclinant à domicile devant l'ASO, l'USMH a raté une belle occasion de s'emparer du fauteuil de leader de la Ligue 1. Une contre-performance inattendue et que n'arrivent pas à expliquer ses supporters, qui ne cessent de demander comment une équipe qui ramène des victoires de l'extérieur perd ensuite sur son fief. Cet échec subi face à la formation chélifienne nous pousse à croire que l'USMH souffre de certaines carences que l'entraîneur Charef et ses adjoints Benomar et Bechouche doivent corriger au plus vite, dans la mesure où aucun compartiment n'a été crédité d'un bon rendement. C'est une équipe émoussée qui a évolué devant le champion en titre. Des changements impératifs s'imposent certainement dans cette formation, où Charef s'efforce de dégager l'ossature au vu du turn-over effectué avant chaque match de championnat. Certains joueurs ne s'accommodent pas dans leur nouveau poste, à l'image de Legraâ, promu comme milieu de terrain offensif. Son rendement serait forcément meilleur à son poste originel d'arrière gauche. Par ailleurs Hendou, utilisé comme relayeur dans l'entrejeu, peine à retrouver son niveau de la saison passée. Il devrait peut-être orienter son jeu beaucoup plus vers l'avant pour être utile à ses coéquipiers de la ligne d'attaque, laquelle est handicapée par les absences de Touahri et Bounedjah. Quand à la défense, elle s'est montrée fébrile dans l'axe central, où Griche et Ziane Chérif ne sont pas complémentaires. L'entraîneur adjoint Hacène Benomar a imputé la mauvaise production de l'équipe au manque de fraîcheur physique : «On n'aurait pas dû disputer le match amical de mardi contre le RCK, lequel a éprouvé les joueurs sur le plan physique. Ceci dit, nous n'avons pas de solutions de rechange dans certains postes. Il est certain que beaucoup de travail nous attend pour remodeler l'équipe et la rendre plus performante». Le prochain match contre le Mouloudia d'Alger devrait fournir des éléments de réponse sur le nouveau visage de l'équipe, qui est tenue de reprendre ses esprits lors de la trêve.