Une délégation du Collège national de défense du Sultanat d'Oman en visite à l'APN    Télécommunications: le Président de la République donne son feu vert à la 5G    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Fournir les meilleurs services technologiques aux citoyens    La théorie de la thermodynamique appliquée aux jeux contradictoires des acteurs    Réponse ferme et application de la réciprocité    Orlando Pirates – MCA : à qui le dernier mot ?    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Le ministre de la Culture et des Arts se félicite de la restauration et numérisation des manuscrits en Algérie    Communiqué du Conseil des ministres    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    Le Conseil national palestinien condamne le ciblage des journalistes par l'armée sioniste    Formation: la DGSN signe des conventions de coopération avec des établissements nationaux    1e étape du grand prix national de Triathlon: une course de duathlon vendredi prochain à Oran    Ouverture de la ligne aérienne Alger-Abuja: une nouvelle réalisation qui renforce les liens de l'Algérie avec sa dimension africaine    ANP: Portes ouvertes sur le Centre d'instruction spécialisée du Transport de M'sila    Agression sioniste : l'Allemagne appelle à une enquête sur l'assassinat de secouristes à Ghaza    Coupe de la CAF : Le CS Constantine s'envole cet après-midi vers Alger    Signature d'un accord de coopération entre l'Université "Abdelhamid Ibn Badis" de Mostaganem et l'Université "Federico II" de Naples (Italie)    Eliminatoires Coupe du Monde féminine 2026 (U20) : les Algériennes en stage à Sidi Moussa    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.752 martyrs et 115.475 blessés    Un Marocain arrêté en France avec 120 kg de drogue    Boughali rencontre son homologue bahreïni    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    Monstre sacré du cinéma algérien    Baccalauréat professionnel : rencontre de coordination entre MM. Sadaoui et Oualid    Mascara: le Moudjahid Zougart Abdelkader inhumé    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Le PCF exige l'application de la loi    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Lafarge accepte la règle: Un 51/49 en béton
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 11 - 2011

Après cinq ans de retard, le projet de réalisation d'une cimenterie à Oum El-Bouaghi par le groupe français Lafarge est relancé. Le déblocage est venu après l'acception par Lafarge de la règle du 51/49% en matière de partage des parts entre actionnaires nationaux et étrangers. Une règle introduite par la loi de finances complémentaire 2009. Lafarge, en rachetant toutes les cimenteries d'Orascom Cement - parmi lesquelles deux en Algérie -, avait indirectement contribué à ce changement du cadrage juridique des investissements étrangers. L'acquisition de la filière Orascom Cement n'avait rien d'illégal. Le gouvernement algérien qui n'était pas préalablement informé par Orascom Cement, a découvert, choqué, qu'il n'avait juridiquement aucune prise sur de telles opérations.
D'où le changement introduit par la LFC 2009 qui a fixé un minimum de participation algérienne à 51% et introduit un droit de préemption de l'Etat et des entreprises publiques sur la cession des actifs détenus par des entreprises étrangères en Algérie. Le projet de cimenterie d'Oum El-Bouaghi était déjà dans les cartons d'Orascom qui comptait le lancer en toute propriété. Lafarge en a hérité mais l'investissement a été bloqué par les autorités algériennes. En toute légalité d'ailleurs. Si l'Etat algérien n'a pu empêcher que Lafarge prenne possession des deux cimenteries algériennes d'Orascom Cement, il n'en est pas de même pour les titres miniers qui sont donnés par l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) à une entité morale qui ne peut les céder à une autre entité avant l'approbation préalable de l'agence.
DES TITRES MINIERS INCESSIBLES
Les trois titres miniers détenus par Orascom Cement n'étaient pas, au plan du droit, cessibles automatiquement à Lafarge et lui ont été retirés en 2010. «Les lois algériennes ne permettent pas de vendre ou de céder les titres miniers sans accord de l'Agence nationale du patrimoine minier», a expliqué le ministre de l'Industrie. Ce sont ces dispositions de la loi minière qui ont prévalu et ont évité que l'on parle d'une application rétroactive de la règle du 51/49 au projet de la cimenterie de Sigus qui remonte à 2007. Finalement, Lafarge s'adapte avec un certain bonheur au contexte algérien puisque, outre ses deux usines de M'sila et Oggaz, le groupe gère en partenariat avec le GICA la cimenterie de Meftah. Le groupe a décidé d'accepter la règle du 51/49% pour relancer le projet de réalisation d'une cimenterie à Oum El-Bouaghi. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement M. Mohamed Benmeradi l'a confirmé jeudi en déclarant avoir reçu, depuis un mois, «une correspondance de Lafarge où il affirme sa disponibilité à relancer le projet de la cimenterie de Sigus (Oum El-Bouaghi) sur la base d'un partenariat à 49%-51%».
UN PROJET A 360 MILLIONS D'EUROS
Le ministre de l'Industrie et de la PME a indiqué que des négociations sont en cours depuis une semaine pour la mise en œuvre du projet qui «nécessite une durée de réalisation de 12 à 16 mois». Pour le ministre, il s'agit d'un «projet stratégique» qui cadre avec les objectifs du GICA (groupe industriel des ciments d'Algérie) de parvenir à une autosatisfaction en matière de production de ciment en 2025 voire d'envisager des exportations.
Lafarge ayant accepté un investissement dans le cadre de la règle du 51/49 qui lui donne le management de la future cimenterie, les choses devraient avancer rapidement. Il s'agissait d'un dossier en «suspens» traité avec M. Benmeradi, par l'envoyé spécial du Président Nicolas Sarkozy, M. Jean-Pierre Raffarin. Tout le monde semble y trouver son compte. Les autorités algériennes souvent critiquées à ce sujet peuvent présenter l'annonce comme une preuve que la règle du 51/49% n'est pas une entrave à l'investissement étranger. Lafarge étend ainsi sa place sur le marché algérien qui reste très porteur. La cimenterie d'Oum El-Bouaghi où le groupe public GICA détiendra 51% du capital coûterait dans les 360 millions d'euros.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.