Après la semaine mouvementée avant les fêtes de l'Aïd à la faculté de médecine de l'université de Sidi Bel-Abbès suite au scandale relatif à la falsification des notes d'examen de 2ème année de médecine, c'est le retour à la protestation sous la couverture de l'UGEL. En effet, des étudiants sont passés à l'action ce matin du dimanche pour fermer l'accès principal de la faculté de médecine. Les banderoles hostiles aux responsables de l'université ont réapparu accrochées sur l'enceinte d'entée de la fac. On devait lire « les étudiants exigent les têtes des responsables du scandale ». Dans le communiqué signé par l'UGEL la situation est qualifiée de périlleuse et risque de s'étendre aux autres facultés surtout que « la fraude a été vérifiée ». Les étudiants estiment que le délai accordé à l'administration de l'université pour sévir est consommé sans aucune mesure convaincante. «Où se situe l'université par rapport aux lois anticorruption», s'est-on interrogé dans le communiqué de l'UGEL. Un ensemble de revendications des étudiants sont énumérées faute de quoi, lit-on dans le document, c'est une marche pacifique en direction de la wilaya qui est envisagée. Parmi les revendications, on relève « la sanction de toutes les personnes impliquées dans le scandale », l'audition des étudiants ayant fait l'objet de menaces de la part des responsables concernés par la fraude. Ceci étant, il est exigé une commission d'enquête sur le registre interne des étudiants de 5ème année de chirurgie dentaire, sur l'affaire du rattrapage du module de neurologie en 4ème année de médecine et sur toutes les notes du module de physiologie .En conclusion, l'UGEL demande à tous les étudiants de se mobiliser autour de l'action pour réhabiliter les étudiants pénalisés par les responsables « véreux » dans leur droit.
