Une nouveauté dans le marché de l'emploi. Une convention sera signée prochainement entre la direction de l'emploi, la direction de la santé et l'association des pharmaciens d'officine (ASPO) pour l'insertion d'aides pharmaciens. Les candidats à l'emploi, ayant le niveau de troisième année secondaire ou ayant fait des études universitaires sans obtenir de diplôme de fin de cursus et inscrits à l'agence de l'emploi, pourront prétendre à ces nouveaux postes. C'est ce qu'a annoncé le directeur de l'emploi lors de la conférence des pharmaciens organisée par l'ASPO, tenue hier à l'hôtel Sheraton. Avant d'intégrer leurs postes, les futurs aides pharmaciens vont subir une formation dans le domaine qui sera assurée par l'ASPO. Ils seront, dans ce cadre, formés dans la lecture des ordonnances, les lois régissant le médicament, les conseils à apporter aux clients. Cette initiative a été discutée la semaine dernière entre les trois parties concernées et sera mise en application à partir de cette semaine, a précisé le premier responsable de la direction de l'emploi. Sur les nouveautés dans les réformes apportées à la profession du pharmacien, le Pr. Toumi, chef de département de la pharmacie, a indiqué que la première nouveauté dans le domaine sera l'intégration du pharmacien assistant qui aura pour rôle de seconder et assister le pharmacien responsable et gérant d'une officine. «Les textes pour le pharmacien assistant existent déjà, mais ils seront revus et réformés de telle façon qu'ils puissent donner toute la latitude au pharmacien assistant d'exercer librement au sein même de détenteur de l'agrément», a souligné le chef de département pharmacie. Ces réformes apportent également du nouveau dans la formation puisqu'il y aura les premiers crus de pharmaciens docteurs en pharmacie avec soutenance de thèses d'exercice. C'est un grade professionnel. Comme il est aussi prévu de médicaliser le pharmacien qui généralement participe très peu aux soins. «Maintenant, on forme des pharmaciens qui font partie intégrante dans les soins. Il y aura des pharmaciens cliniciens, des pharmaciens hospitaliers», ajoute-t-on.